Un amateur de chant traditionnel tendasques témoigne à propos des techniques et traditions de chants
Auteur(s) :
commanditaire : MSH de Nice
enquêteur : Isnart, Cyril
enquêteur : Trubert, Jean-François
informateur : Martini, Albert
auteur personne morale : AD06
auteur personne morale : LASMIC
Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9184
mmsh9184
Type :
archives sonores
sound
Description :
Né à Tende en 1966, l'informateur passe sa vie au village. Lorsqu'il était jeune, il était membre de la confrérie de la Saint-Eloi et chantait pour toutes les fêtes religieuses (Saint-Eloi, Saint-Roch, Pâques, Noël). Il explique que les techniques de chant diffèrent selon les interprètes et les villages. Même si les chansons sont les mêmes qu'autrefois (différences entre tendasques et bergamasques), elles ont évolué et n'expriment plus les mêmes choses. De nos jours, l'informateur ne retrouve plus l'ambiance de l'époque (beaucoup d'excellents chanteurs ont vieilli, les gens ne se retrouvent plus dans le village pour chanter) et il constate que le rythme des chants s'est accéléré comparativement aux chants anciens. Ceux-ci connaissent d'ailleurs en ce moment, un regain d'intérêt. D'après l'informateur, une chanson bien prise est une chanson sur laquelle deux voix peuvent se poser. Les plus belles voix sont les voix du bas car ce sont elles qui donnent le ton. Bien qu'il parvienne parfois à prendre une voix du bas, l'informateur chante souvent en voix seconde. Un bon bas (voix qui porte) est une voix qui permet à la voix première et à la voix seconde de suivre le chant. De nos jours, les gens chantent malheureusement de moins en moins. Curieusement, ce sont les tendasques installés sur la côte qui se souviennent le mieux des chansons traditionnelles en tendasque (berger). Puis l'informateur explique qu'il a appris à chanter sans formation particulière grâce aux chansons de fête qui sont adaptées pour être chantées en groupe. Aujourd'hui, bien que certains jeunes chantent encore, l'informateur ne pense pas que cette tradition orale sera transmise aux nouvelles générations. A la fin de l'entretien, l'informateur montre des photos des amis avec qui il chantait quand il était plus jeune.
Sujet(s) :
enquête
récit de vie
témoignage thématique
charretier
âne
sentier muletier
transport à cheval
berger
chant traditionnel
fête villageoise
chant religieux
repas de fête
relation familiale
fête familiale
relation jeunesse-vieillesse
relation intercommunautaire
chanteur
technique de chant
musique instrumentale
éleveur
occitan
musique ancienne
accordéoniste
fanfare
chorale
modernisation de la société
identité collective
identité culturelle
identité linguistique
musique traditionnelle
interprétation musicale
technique vocale
histoire de la chanson traditionnelle
amitié
emploi de la langue régionale
attachement à la langue
transmission d'un savoir
transcription musicale
évolution des pratiques culturelles
transmission du chant
chant choral
jour de l'an
guerre de 1939-1945
années 1950
années 1970
Noël
Raviolis
Suggellis
Nissa la bella
chant de tradition orale
Date :
2007-04-10
Format :
1 fichier num.
56min
Langue :
français
fre
Couverture :
Tende
44° 5'16.18''N
7°35'35.91''E
Droits :
Droits en cours de rechercheContrat signé entre les enquêteurs et l'informateur autorisant l'utilisation et la diffusion de l'enquête.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation
Relation(s) :
Enquêtes d'histoires orales dans les vallées de la Roya et de la Bevera
Type :
archives sonores
sound
Source :
3017