Un artisan d’Imsaouène (près d’Idélès) renseigne sur les différents outils utilisés par les paysans de l’Ahaggar et sur d’autres récipients à usages différents
Auteur(s) :
enquêteur : Gast, Marceau
informateur : Ag Rotman, Kounen
informateur : Inconnu
Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=10447
mmsh10447
Type :
archives sonores
sound
Description :
L’arabe dialectal domine dans l’entretien, mais on note plusieurs interventions de M. Gast en tamahaq. Les nom des outils sont donnés en langue tamahaq : faucille amreh, houe el misha, la pioche, tadeft. Noms pour les ustensiles : aghanha ou aranha, grosse louche de bois aboûkal, louche de bois asoukal, biberon amoula, l'auge en bois (aghorei ou arorei en tamahaq). A noter, M. Gast a acheté l'auge lors de cette enquête.
Marceau Gast interroge Rotman de Kel Iseqqemâren et un groupe d’hommes inconnus, présents au cours de l’entretien, sur le sanctuaire des deux pierres, appelé tibaradin mais ces derniers n’ont aucune information sur le sujet. La discussion est animée sur le port de la tunique en cuir appelée tebetiq en tamahaq (pluriel tibetghin) très connue à l'époque de Hadj Ahmed Ag El Hadj El Bekri. A l’époque d’Ahitarel, très peu de gens, notamment, les Imghad et Iseqqemâren ont gardé cette tradition qui a été abandonnée par la suite, à l’époque du commandement de Moussa Ag Amastane, suite à l’arrivée des français. On raconte que les touaregs ont connu aussi une sorte de pantalon large appelé elchegga de Ghadamès (sérwal ou séroual en arabe). Rotman, artisan à Imsaouène, renseigne sur les différents outils de travail utilisés par les paysans de l’Ahaggar. D’autres hommes inconnus, présents au cours de l’enregistrement, racontent avec Rotman sur le mode et les différents outils utilisés dans la cueillette des graines de Panicum turgidum (afezou) et d’Aristida pungens (oulloul). L'informateur principal parle de son métier d’artisan à Imsaouène où il a appris à fabriquer différents récipients notamment le mortier à pied takabart utilisé pour piler de petites quantités de dattes pour préparer la tarkit, sel (tissemt) et épices (issefran ouan tighert). Ce métier, il l’a appris avec son père, Mohamed Ag Salah, d’origine Titti, que Hadj Ahmed a fait venir de Tit quand il était enfant et a grandi chez les touaregs. Rotman raconte également que les gens ne fabriquaient pas ces différents récipients dans la région de Touat. A ce moment de l’enquête, M. Gast parle d'un sac de peau pour enfant fabriqué par Ioullemmeden et appelé tadabount ouan Ioullemmeden. A la fin de l’enquête, M. Gast, Rotman et un groupe de personnes (hommes et femmes) évoquent quelques ustensiles de cuisine utilisés dans l’Ahaggar et d’autres récipients à usage mixte tel l'auge en bois. Elle est utilisée pour transporter des biens sur le dos des dromadaires et des ânes et peut servir aussi de bassin pour abreuver les animaux. On entend, derrière, les pleurs d’enfants présents au cours de l’enregistrement.
Sujet(s) :
enquête
parole
outillage agricole
outil d'art et d'artisanat
accessoire du costume
genre sexuel
ustensile de cuisine
vêtement d'homme
chameau
portage animal
transmission
évolution du métier
cueillette
Touareg
Ag Elhadj El Bekri El-Hadj, Ahmed
Ag Mohammed-Biska, Ahitarel
Ag Amastan, Moussa
Ioullemmeden
Date :
1961-04-09
Format :
1 bde
4,75 cm/s
15min
Langue :
tamahaq
arabe dialectal
tmh
Couverture :
Imsaouène
23.82364
5.93306
Droits :
Contrat de dépôt et de diffusion signé avec Marceau Gast, le 19 décembre 2005, spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation
Relation(s) :
Enquêtes orales dans l'Ahaggar
Type :
archives sonores
sound
Source :
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