Témoignage d'une femme de ménage d'origine sénégalaise des Forges et chantiers navals de La Seyne-sur-Mer et épouse d'un ouvrier soudeur des Chantiers, accompagnée de sa fille, sur leur condition de vie à La Seyne-sur-Mer

Auteur(s) :
enquêteur : Papillon, Bat Sheva
informateur : 1176
informateur : 1177
commanditaire : Histoire et patrimoine seynois

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9592
mmsh9592

Type :
archives sonores
sound

Description :
L'enquêtrice a interrogé une mère et sa fille. La première informatrice, épouse d'ouvrier soudeur aux Forges et chantiers navals de La Seyne-sur-Mer est née en Casamance en 1944. Elle n'est jamais allée à l'école. Elle se marie au Sénégal, sans travail, son époux part en France en trouver avec l'aide de son frère ainé, puis il les fait venir, elle et ses enfants. Tous sont nés au Sénégal. Quand les enfants arrivent, ils sont dans un HLM grâce aux chantiers. La seconde informatrice, fille de la première, intervient pour expliquer comment ils ont eu l'appartement. Le mari était soudeur sur les bateaux et a été licencié à la fermeture. Il a participé aux grèves et ils sont restés sans salaire quelques temps. La fermeture a été une surprise. De son côté, une fois que les ainés se sont débrouillés, la première informatrice se présente pour un remplacement en tant que femme de ménage. Puis elle est embauchée à la SAMNET, il y avait des italiens, des africains, des arabes. Aux chantiers, elle nettoie les coursives, les cabines et les toilettes. Les horaires sont irréguliers (3 – 12 heures). Elles nettoient aussi les plateformes des grands bateaux à Marseille. Elle est peu payée, sans prime de fin d'année. A la fermeture des chantiers, la SAMNET continue encore 5 ans, mais au ralenti. Au chômage deux ans, elle trouve des emplois précaires. Elle travaille dans un foyer depuis 1992-1993. Elle fait le ménage à la Sonacotra à mi-temps, à Toulon. Son mari licencié a réussi à trouver finalement un emploi dans une entreprise de nettoyage jusqu'à la retraite. Ils restent en France à cause des enfants qui ont réussi. L'un a un BTS et travaille dans les assurances, l'autre travaille à la CNIM, ils ont fait des études à la fac à Toulon. Elle espère pouvoir un peu profiter de la retraite et faire une activité pour elle.

Sujet(s) :
enquête
récit de vie
témoignage thématique
chantier naval
apprentissage de la langue
bateau
cessation d'activité
condition de travail
éducation des enfants
grève
identité culturelle
licenciement
logement subventionné
aide sociale
ménage
migration
pauvreté
relation homme-femme
relation familiale
religion
retour
solidarité
travail des femmes
travail précaire
SAMNET
Sonacotra
années 1990

Date :
2008-03-26

Format :
44.1khz - 16bits
2 fichiers numériques au format WAVE
1h 07min

Langue :
français
fre

Couverture :
La-Seyne-sur-Mer
43° 5'40.08''N
5°52'58.30''E

Droits :
Contrat d'utilisation signé entre l'enquêteur et l'informateur spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion mis en oeuvre par l'association Histoire et patrimoine seynois (copie à la phonothèque).
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Archives sonores autour des femmes et des chantiers de La Seyne-sur-Mer

Type :
archives sonores
sound

Source :
3345

Citation

enquêteur : Papillon, Bat Sheva et al., “Témoignage d'une femme de ménage d'origine sénégalaise des Forges et chantiers navals de La Seyne-sur-Mer et épouse d'un ouvrier soudeur des Chantiers, accompagnée de sa fille, sur leur condition de vie à La Seyne-sur-Mer,” Portail du patrimoine oral, consulté le 23 novembre 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/116856.