Les grillons devaient être cuits toute la journée dans la cheminée, dans une marmite en fonte avec une surveillance de chaque instant. C'était souvent la personne la plus âgée du foyer qui s'en occupait.
L'informatrice avait sept ans la première fois qu'elle a vu un cochon se faire tuer. Elle énumère toutes les étapes de sa préparation : transport, saignée, grillade pour raser les poils, raclage de la peau avec une tuile, lavage à l'eau chaude puis…
Mme Marchais raconte qu'on se donnait des boudins et aux meilleurs amis, des côtelettes. Le cochon était plutôt tué en hiver car la conservation de la viande était plus facile à cette saison.
Un fois le cochon ouvert, les abats (tripes, foie, poumons...) étaient déposés dans un panier et lavés au ruisseau ("qui passe en bas de la Bernaiserie") puis confection de la sauce de pire (foie blanc, foie noir, poumons..)et du boudin, rapidement,…
A propos de la préparation confectionnée à partir de restes de cochon appelée "gigourit" ou "jhigouri" : tous les restes étaient cuits avec du vin et du sang et déposés dans des pots couverts de saindoux.
Simone Marchais, grand-mère de l'enquêteur est interrogée sur la façon dont le cochon était tué, la cuisine issue de l'animal, l'organisation de cette journée, le repas qui était organisé le dimanche suivant la tuerie.
A propos de la conservation de la couenne et de la viande dans des pots en grès. Le jambon était salé, épicé et stocké dans la "pone"(terme saintongeais)ou charnier autant de jours que le jambon pesait de livres. L'enquêteur remarque que le terme…