Une villageoise de Tende s'entretient à propos de la tradition des chants tendasques et piémontais

Auteur(s) :
commanditaire : MSH de Nice
enquêteur : Isnart, Cyril
enquêteur : Trubert, Jean-François
informateur : 1152
auteur personne morale : AD06
auteur personne morale : LASMIC

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9182
mmsh9182

Type :
archives sonores
sound

Description :
Née en 1961 à Menton, l'informatrice baigne dans les chants traditionnels depuis l'enfance et apprend le chant grâce à son mari. D'après elle, le chant est indissociable de la fête. Elle a appris les techniques en pratiquant le chant avec des amis du village ou en apprenant les chants par le biais de cassettes piémontaises. Les chansons de Tende sont pour la plupart influencées par les chants italiens. Il existe quelques chansons tendasques mais l'informatrice ne les connait pas. Au niveau du rythme, les chants tendasques interprétés par les anciens sont en général plus lents que les chants piémontais. Pour sa part, l'informatrice s'adapte aux différentes techniques. Toutes les fins de semaine, elle participe à des fêtes pour chanter. Elle apprécie particulièrement les chants de Vallauri en raison de sa justesse et de la clarté de sa voix (1ère voix). Il arrive parfois que les bons chanteurs intervertissent les premières voix et les secondes voix. Par contre, plus il y a de voix basses, plus le chant est beau. L'informatrice chante quant à elle, en voix haute. En général, les chants sont interprétés à trois voix. Les chanteurs peuvent chanter à plus, mais cela demande la maîtrise des techniques. L'accompagnement à l'accordéon aide beaucoup les chanteurs car il permet aux voix se poser et de se reposer. Aujourd'hui, la tradition orale des chants disparait peu à peu. L'informatrice connait tous les chants de la région et elle chante la plupart du temps dans le Piémont. Les chants sont en général destinés à être chantés en groupe. Au niveau de la parité homme-femme, l'informatrice ne ressent pas de différences dans son rapport avec les hommes même si elle reconnait que les femmes ne sont pas souvent présentes dans les compagnies des bars. Concernant les danses, peu de gens dansent bien la courante ou le balletto. Quant à la tarentelle, elle est l'équivalent italien de la courante. L'informatrice explique ensuite les différences entre les techniques de danse de la courante, de la tarentelle et du balletto. Enfin, pour en revenir aux chants, l'informatrice constate que les plus courants sont souvent des chansons qui traitent de la guerre, des chansons d'amour ou des chansons champêtres.

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
danse populaire traditionnelle
technique de danse
Lortat-Jacob, Bernard
été
courante
balletto
tarentelle
Polenta
Piemontesina bella
Quel mazzolin di fiori
chanson de soldat

Date :
2007-04-11

Format :
1 fichier num.
40min

Langue :
français
fre

Couverture :
Tende
44° 5'16.18''N
7°35'35.91''E

Droits :
Contrat signé entre les enquêteurs et l'informateur autorisant l'utilisation et la diffusion de l'entretien.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Enquêtes d'histoires orales dans les vallées de la Roya et de la Bevera

Type :
archives sonores
sound

Source :
3019

Citation

commanditaire : MSH de Nice et al., “Une villageoise de Tende s'entretient à propos de la tradition des chants tendasques et piémontais,” Portail du patrimoine oral, consulté le 23 novembre 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/119351.