Un tendasque et sa mère interprètent des extraits de leur répertoire de chansons en tendasque et en piémontais

Auteur(s) :
commanditaire : MSH de Nice
enquêteur : Isnart, Cyril
enquêteur : Trubert, Jean-François
informateur : Vallauri, Oreste
informateur : Vervoort, Morgan
auteur personne morale : LASMIC
auteur personne morale : AD06

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9176
mmsh9176

Type :
archives sonores
sound

Description :
Les informateurs interprètent des chants en tendasque et en piémontais.
Né en 1955 à Nice, l'informateur témoigne en présence de sa femme et sa mère. Il travaille à l'hôpital dans le centre de convalescence. Il jouait autrefois de l'accordéon avec son frère lors de réunions ou de fêtes (fête du mois de mai) et interprétait également des chants traditionnels. D'après lui, la plupart des morceaux que les chanteurs reprennent font majeurement partie du répertoire piémontais car il n'existe pas de chants français. L'informateur et sa mère interprètent ensuite des extraits de "Piemontesina bella" et "Il cacciatore del bosco". Puis la mère interprète un extrait de "Chimito delle rose" du répertoire français et un extrait de "Sul ponte di Bassano", de "Ero del lunedi" et une chanson tendasque (rare). L'informateur est très attaché au sens des paroles des chansons. Il a appris le chant en famille en écoutant ses parents. Même si ils communiquait avec ses frères en français, il parlait avec ses amis en tendasque. Concernant les techniques de chant, chaque chanteur doit savoir s'accorder aux voix déjà lancées (intonations, tons). L'informateur trouve que la tradition du chant se perd. Il n'y a qu'à Vernante que cette tradition du chant est perpetuée et l'informateur souligne que les chanteurs de Tende et du Piémont se mélangent volontiers. Parfois, il lui arrive de chanter avec sa famille. Lorsque l'on chante à plusieurs voix, on distingue la voix principale (voix du haut, voix du bas) sur lesquelles vont se greffer les autres voix. Il faut faire attention de ne pas casser le chant en rentrant trop haut ou bas dans une chanson. Interrogée sur les chansons plus anciennes et plus rares, la mère de l'informateur interprète des extraits de chants des Alpinis. De nos jours, la relève des chanteurs est assurée mais le tendasque risque malheureusement de disparaitre. Revenant ensuite sur son apprentissage de l'accordéon, l'informateur explique qu'il a appris tout seul en regardant les anciens jouer et en se servant de son oreille. Pour finir, les informateurs font une démonstration de danse aux enquêteurs pour leur expliquer la différence entre les techniques de danse de la courante et celles du balletto.

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
apprentissage de la danse
groupe folklorique
technique de danse
pratique de la danse
danse folklorique
Alpini
années 1960
mai
Noël
15 août
courante
balletto
Quel mazzolin di fiori
Piemontesina bella
Il cacciatore del bosco
Sul ponte di Bassano
La montanara
Polenta
Remena, remena reticia
Era un bel lunedì
A la alba quendo punta il sol
Cimetero delle rose
Non ti riccordo Giulletta mia cara
Monte Camino
chanson de l'armée

Date :
2007-04-13

Format :
1 fichier num.
53min

Langue :
français
nissart
piémontais
fre
pms

Couverture :
Tende
44° 5'16.18''N
7°35'35.91''E

Droits :
Contrat signé entre les enquêteurs et l'informateur autorisant l'utilisation et la diffusion de l'entretien.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Enquêtes d'histoires orales dans les vallées de la Roya et de la Bevera

Type :
archives sonores
sound

Source :
3025

Citation

commanditaire : MSH de Nice et al., “Un tendasque et sa mère interprètent des extraits de leur répertoire de chansons en tendasque et en piémontais,” Portail du patrimoine oral, consulté le 21 juin 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/119349.