Auteur(s) :
enquêteur : Brémondy, Henri-Paul
informateur : Lauro, Henri
informateur : Deines, Clairin

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9522
mmsh9522

Type :
archives sonores
sound

Description :
Termes techniques de la pêche en langue provençale.
L’enquêteur a interrogé deux pêcheurs. Le premier informateur, pêcheur du Brusc, possède plusieurs battudons (filets) de tailles (maille, hauteur, longueur des pièces) et de composition (plomb, nattes, sardon) différentes. C’est lui qui monte ses propres filets. Le battudon sert essentiellement pour la pêche aux rougets (ou bouillabaisse), tout au long de l’année. Selon la période, il se cale au large de la bronde puis revient vers la côte. Il existe également des pierres à rougets, mais ces endroits sont assez méconnus et il est difficile d’y caler les filets. Lorsqu’il est en mer (au large) et qu’il y a de la brume, l’informateur se sert d’un sondeur. Pour la bouillabaisse, il cale les battudons “à vihier”. Pour les cinches, l’informateur se sert de l’arrêt des saupes. Les entremailles sur les battudes ont été mises la première fois par le père Arnaud, pêcheur du Brusc qui vivait au début du 20e siècle. L’informateur a du fil en réserve pour monter ses filets et il effectue des roulements pour les utiliser. Il raconte une anecdote à propos d’une thonnaire qu’il avait fabriqué en chanvre et il parle des différents postes de thonnaires de la côte du Brusc (l’Aile, le Rouvelon, le Canouguier, le Rouveau, la Pointe). L’informateur utilisait un “foumé” à cinq dents pour pêcher le thon et il lui est arrivé de faire de grosses pêches de ce poisson. D’après lui, la pêche aux thons se fait de plus en plus rare. Il compare ensuite l’escombrière ou palamidière (qui sert à pêcher des palamides) à la thonnaire, et il détaille la pêche aux thons avec la thonnaire. L’informateur a commencé à pêcher en 1936. Au moment de l’entretien, il est à cinq mois de la retraite. Il a travaillé quelques années dans la marine comme appelé pendant la deuxième guerre mondiale. Il a d’abord été matelot pour son père avant de devenir lui-même patron pêcheur en 1945. Au cours de sa carrière, l’informateur a assisté à quelques changements dans les pratiques de pêches, comme le passage du filet en coton au filet en nylon ou encore le bateau à moteur. L’informateur a connu différentes techniques de pêche (bregin, issaugue). Les deux informateurs parlent des bateaux de pêche, du matériel nécessaire et des difficultés du métier. A partir de photographies, les informateurs indiquent les noms (termes techniques) du matériel de pêche et des parties des bateaux. Ils citent également différents postes de la Méditerrannée. Le premier informateur raconte une grosse pêche aux sardines. Tout au long de l’entretien, le premier, puis les deux informateurs, montent un filet (battudon). Ils discutent de la meilleure façon de procéder. L’enquêteur et les informateurs parlent des problèmes de la pêche industrielle en Méditerranée et de sa place par rapport à la pêche traditionnelle.

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
pêcheur
filet de pêche
vocabulaire technique
technique de pêche
rouget
pêche à viher
saupe
seinche
chanvre
thon
passion du métier
mourre de pouar
bateau
années 1920
années 1930
guerre de 1939-1945
années 1940

Date :
1978-02-10

Format :
90min
1 cass.
1h 35min

Langue :
français
français régional
fre

Couverture :
Le-Brusc
43° 4'27.85''N
5°48'11.83''E

Droits :
Contrat d'utilisation signé entre les ayant-droits de l'enquêteur et de l'informateur spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
La pêche traditionnelle varoise dans les années 1970

Type :
archives sonores
sound

Source :
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