Histoire, évolution et reconversion du cassoir Dejean à Oraison au cours du 20ème siècle

Auteur(s) :
enquêteur : Martel, Claude
informateur : Berger, (madame)

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=10533
mmsh10533

Type :
archives sonores
sound

Description :
Madame Berger est la fille de monsieur Dejean, propriétaire de l’un des cassoirs à Oraison. Elle et son mari ont repris le cassoir par la suite et l’ont transformé en une entreprise de fabrication de pâte d'amandes. Tout au long de l’entretien, elle raconte l’histoire de l’entreprise et son évolution. Son père, vers 1918-1920, a ouvert le cassoir à Oraison après avoir servi pendant la Première Guerre mondiale. Tout le travail au cassoir était effectué par des femmes, à l’exception d’un homme qui s’occupait des tâches physiques. L’informatrice aimait beaucoup venir dans le cassoir quand elle était enfant afin d’aider les femmes à casser les amandes. L’ambiance y était très bonne, on y chantait, et on y fêtait quelques fêtes comme le Mardi gras. Les amandes étaient au départ cassées à la main, mais, à l’arrivée des machines, les femmes s’occupaient de trier les amandes cassées. Avec l'arrivée de la trieuse les femmes s’occupaient alors de retrier les amandes. Un peu plus tard encore est arrivée la calibreuse qui calibrait les amandes en fonction de leur taille notamment pour la confection de dragées. Les noyaux (partie comestible) étaient revendus à Aix-en-Provence tous les jeudis auprès de courtiers, qui revendaient à leur tour aux calissoniers. Elles étaient manutentionnées dans des sacs de 100kg. Son père s’est fait petit à petit une clientèle et il n’avait plus besoin d’aller vendre à Aix-en-Provence. Elle parle aussi de son mari et de son histoire pendant la Seconde Guerre mondiale. A son retour, ils se sont installés dans la région afin de cultiver le lavandin. En parallèle, ils ont repris le cassoir Dejean reconvertit en entreprise de pâte d’amandes. Afin de confectionner des recettes, ils ont fait un partenariat avec monsieur Doucet (entretien dans l’enquête n°4490) qui a prit la direction de l’atelier en 1965. L’informatrice parle des amandes amères et des veillées qu’ils faisaient afin de dégover les amandes (retrait du noyau vert). Les gens cassaient les amandes chez eux et on allait chercher les sacs à domicile.

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
amande
amandier
évolution des techniques
travail des femmes
travail précaire
cassoir
rapport au travail
commerce alimentaire
veillée
variété d'amandes
recette de cuisine
Maillet (Monsieur)
guerre de 1914-1918
guerre de 1939-1945

Date :
1986-06-09

Format :
1 cass. audio stéréo
wave
32min

Langue :
français
fre

Couverture :
Oraison
43.91609
5.91756

Droits :
Autorisation pour la diffusion de l’entretien en ligne.
Document en ligne et réutilisation non commerciale autorisée
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Amandiers, amandes et cassoirs en Haute-Provence

Type :
archives sonores
sound

Source :
4508

Citation

enquêteur : Martel, Claude et informateur : Berger, (madame), “Histoire, évolution et reconversion du cassoir Dejean à Oraison au cours du 20ème siècle,” Portail du patrimoine oral, consulté le 25 avril 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/116291.