Témoignage d'un fils d'immigrés arméniens sur l'histoire de ses parents et ses activités associatives

Auteur(s) :
enquêteur : Amellal, Kristel
auteur personne morale : Paroles Vives
informateur : Arakelian, Arthur
informateur : Sargsyan, Anahit
commanditaire : AD 13

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=8392
mmsh8392

Type :
archives sonores
sound

Description :
Une phrase en turc (piste 2 CD1)
L'informateur détaille longuement son histoire familiale, racontée par son père et une tante, des grands-parents exilés après le génocide jusqu'à celle de ses parents. Ce récit, un peu confus, est parfois difficile à suivre : son père est arrivé à Marseille en 1922 avec un contrat de travail à l'usine Coder, puis il a fait venir sa famille. Le grand-père paternel était fabricant de filature à Bursa, et ils ont alors fondé une usine de filature de soie dans le quartier de La Barasse avant la guerre. L'informateur a fait de la vente d'habits sur les marchés avec son frère, et son père avait ouvert un atelier de fabrication employant une trentaine d'employés dans la maison familiale de Bollène. Il parle des liens historiques entre l'Arménie et la France, revient sur l'histoire des massacres et évoque le problème de la reconnaissance du génocide. Il parle ponctuellement de l'importance de la conservation des racines, autant pour sa mère que pour lui. Il évoque également la vie d'autres membres de sa famille. Il raconte ensuite son premier mariage avec une française qui souhaitait s'approprier cette culture (en apprenant l'arménien par exemple), et ses nombreux voyages en Arménie. Il fait alors une digression sur la chapelle commémorative créé dans une maternité en Arménie en hommage à un de ses fils décédé jeune. L'informateur évoque ensuite l'association culturelle franco-arménienne de Bollène qu'il a créé en 1963, en décline quelques activités en commentant des photographies et évoque certaines difficultés comme le manque de bénévolat. Il détaille davantage le volet caritatif de son action, avec le parrainage de 18 enfants et l'organisation de colonies de vacances en Arménie. Il continue par la suite à enchaîner les sujets aussi divers que son parcours privé, le mont Ararat et l'Arménie actuelle en expliquant pourquoi le film de R. Guediguian lui a déplu.

Sujet(s) :
enquête
récit de vie
expatriation
histoire familiale
anecdote
carrière professionnelle
histoire
embauche familiale
mariage mixte
identité culturelle
scolarité
commerce
catholicisme
pratique religieuse
baptême
association culturelle
colonie de vacances
association caritative
album photos
militantisme associatif
séisme
voyage
mort violente
monument commémoratif
mariage endogame
usage du langage
arménien
turc
peinture
réseau clandestin
prénom
Guédiguian, Robert
Hitler, Adolf
Gaudin, Jean-Claude
Coder
Génocide arménien
1922
guerre de 1939-1945
années 1920
années 1940
1963
camp de concentration

Date :
2007-10-24

Format :
WAVE 44.1khz - 16 bits
2h 22min

Langue :
français
turc
fre
tur

Couverture :
Fontvieille
43°43'35.82''N
4°42'37.57''E

Droits :
Droits cédés par contrat entre les informateurs, Paroles Vives, MMSH et AD13.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Mémoire orale des Arméniens des quartiers de Marseille et des Bouches-du-Rhône

Type :
archives sonores
sound

Source :
2147

Citation

enquêteur : Amellal, Kristel et al., “Témoignage d'un fils d'immigrés arméniens sur l'histoire de ses parents et ses activités associatives,” Portail du patrimoine oral, consulté le 24 avril 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/119232.