Auteur(s) :
enquêteur : Grosjean, Frédérique
informateur : Chabour, Michelle
commanditaire : Histoire et patrimoine seynois

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9481
mmsh9481

Type :
archives sonores
sound

Description :
Cet entretien est le second pour l'informatrice avec la même enquêtrice. L'informatrice, pied-noir d'Algérie, guide au musée Balaguier de La Seyne-sur-Mer et épouse d'un ancien ouvrier des chantiers navals de la ville, est très attachée à sa ville d'adoption. Elle regrette la fermeture des chantiers navals et elle garde de bons souvenirs de leur activité. Son époux a eu un parcours professionnel d'ouvrier soudeur aux chantiers navals de La Seyne-sur-Mer. Elle évoque ses conditions de travail, ses problèmes de santé et son licenciement dans les années 1980. Elle revient sur la fermeture des chantiers navals et les conséquences qu'elle a eue sur les ouvriers et leur famille, et sur la physionomie de la ville de La Seyne-sur-Mer. Il y avait à ce moment-là de nombreux avantages sociaux liés aux chantiers : prime de 13e mois, bon salaire, service social, vacances des enfants, syndicat, mutuelle, pharmacie, magasin d'électroménager. Lorsque les chantiers navals étaient encore en activité, la ville de La Seyne-sur-Mer était dynamique et sûre. L'informatrice parle du travail réalisé aux chantiers navals (bateaux) et elle revient sur les avantages sociaux liés à l'entreprise. Elle évoque le travail des femmes aux chantiers navals, elle parle de ses connaissances féminines au sein de l'entreprise et de la solidarité qu'il y avait entre elles. Les chantiers navals de La Seyne-sur-Mer étaient une entreprise en avance sur son temps, notamment au niveau des avantages sociaux, et y travailler était un objectif pour de nombreuses femmes. Le syndicalisme était très présent aux chantiers. L'époux de l'informatrice était à la CGT et elle-même a participé à certaines luttes. Des différences sociales étaient mêlées au sein du syndicat qui, en outre, a fait gagner aux familles de salariés des chantiers des avantages sociaux. Autant dans la ville de La Seyne-sur-Mer qu'aux chantiers navals il régnait une forte solidarité, de l'entraide, de la confiance et du partage. Elle explique certains changements qui ont eu lieu après la fermeture des chantiers navals et la qualité de la main d'oeuvre des chantiers. En fin d'entretien, l'informatrice parle du devenir des ouvriers des chantiers après la fermeture de l'entreprise, de sa propre volonté de témoigner sur les chantiers navals de La Seyne-sur-Mer, du bonheur de s’en souvenir, de la bonne atmosphère de la ville avant la fermeture de l'entreprise, des changements après, et des sous-traitants des chantiers.

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
récit de vie
chantier naval
carrière professionnelle
migration maghrébine
intégration sociale
identité culturelle
cessation d'activité
ouvrier
condition de travail
maladie professionnelle
licenciement
accident du travail
communauté ouvrière
fidélité
bateau
solidarité
entraide
travail des femmes
militantisme syndical
passéisme
mutation du paysage
communauté pied-noire
sentiment d'appartenance
AMIANS
années 1980

Date :
2007-09-18

Format :
fichier numérique en format compressé
mp3
1h 22min

Langue :
français
fre

Couverture :
La-Seyne-sur-Mer
43° 5'40.08''N
5°52'58.30''E

Droits :
Contrat d'utilisation signé entre l'enquêteur et l'informateur spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion mis en oeuvre par l'association Histoire et patrimoine seynois (copie à la phonothèque).
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Archives sonores autour des femmes et des chantiers de La Seyne-sur-Mer

Type :
archives sonores
sound

Source :
3304