Témoignage d'un ancien cheminot, ajusteur aux ateliers SNCF d'Arles, sur l'évolution de sa carrière et ses activités extra-professionnelles

Auteur(s) :
enquêteur : Amellal, Kristel
informateur : Durand, Julien
commanditaire : Museon Arlaten

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=8977
mmsh8977

Type :
archives sonores
sound

Description :
Pendant la seconde guerre mondiale, l'informateur fait une formation de monteur-ajusteur dans une école pour la SNCF à Nîmes. Il entre aux ateliers en 1945. Il est alors affecté au service robinetterie. Son travail consiste notamment à changer et à réparer tous les éléments de robinetterie défectueux (robinets, vannes) des machines à vapeur (locomotives, grues). Aux ateliers SNCF d'Arles, il n'y avait pas de locomotive. Ces engins étaient dans d'autres entrepôts et seules les pièces à réparer étaient expédiées à Arles. D'après l'informateur, le fait que les ateliers d'Arles n'aient pas eu leurs propres machines est une des raisons pour lesquelles cette entreprise a fermé. Il énumère quelques-uns des métiers qui composaient les ateliers : électriciens, tourneurs sur les machines-outils, raboteurs, fraiseurs ou encore chaudronniers. Il explique le métier d'ajusteur. Les outils utilisés étaient fournis par les ateliers. L'informateur décrit la progression de sa carrière professionnelle jusqu'à sa retraite : son travail d'ouvrier dans le service robinetterie, son examen de visiteur d'atelier à la chaudronnerie de fer (contrôle des vieilles pièces), son poste de chef d'équipe pour le démontage des grues Griffet. Par la suite, il devient sous-chef d'atelier, chef d'atelier et enfin, en 1982, soit deux ans avant sa retraite, il passe inspecteur à Paris. Il s'occupe alors de faire le lien entre le travail effectué par tous les ateliers SNCF de France et la direction qui rémunère les employés. Son père travaillait également à la SNCF en tant que piliste. Il parle de l'occupation allemande et du bombardement d'Arles. L'informateur décrit ses différentes activités extra-professionnelles avant et pendant sa retraite (sport, pêche, travail pour des assurances, chasse et vente du gibier, sculpture et vente de ses oeuvres, grappillage du raisin, fabrication et vente du vin).

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
récit de vie
cheminot
atelier
bombardement
chaudronnerie
plombier
train
carrière professionnelle
métiers et occupation
grève
évolution du métier
rivalité professionnelle
relation vie privée-vie professionnelle
prime
rémunération
rapport au travail
club sportif
métier ancien
guerre
chasse
machine-outil
chemin de fer
grappillage
histoire de l'entreprise
cessation d'activité
SNCF
Pétain, Philippe
Ateliers SNCF d'Arles
Forge des ateliers SNCF d'Arles
Atelier des roues et ressorts des ateliers SNCF d'Arles
Chaudronnerie de fer des ateliers SNCF d'Arles
guerre de 1939-1945
1945
1982
Occupation allemande
Bombardement d'Arles
1984
hiver
1er janvier 1985

Date :
2007-07-24

Format :
1 MD
54min

Langue :
français
fre

Couverture :
Arles
43°40'35.94''N
4°37'40.09''E

Droits :
Contrat de dépôt et de diffusion signé entre le Museon Arlaten et l'informateur spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Témoignages sur les ateliers SNCF d'Arles

Type :
archives sonores
sound

Source :
2852

Citation

enquêteur : Amellal, Kristel, informateur : Durand, Julien, et commanditaire : Museon Arlaten, “Témoignage d'un ancien cheminot, ajusteur aux ateliers SNCF d'Arles, sur l'évolution de sa carrière et ses activités extra-professionnelles,” Portail du patrimoine oral, consulté le 28 mars 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/115830.