Auteur(s) :
enquêteur : Amellal, Kristel
informateur : Dijaux, Guy
commanditaire : Museon Arlaten

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9005
mmsh9005

Type :
archives sonores
sound

Description :
Il s'agit ici du second entretien avec l'informateur. Parti pour la guerre d'Algérie en 1958, il entendait déjà des rumeurs de fermeture des ateliers SNCF d'Arles. A son retour, il intégra le service de mécanique générale des ateliers en tant qu'électricien jusqu'en 1967. Il détaille son travail dans cette section qui consistait essentiellement à la fabrication des câblages électriques des armoires de démarrage de compresseurs et des palans électriques. Il est également question du déclin des ateliers et de son ressenti par rapport à cette fermeture. Les explications se poursuivent sur ses choix de changements de poste et sur son emploi au triage à la gare de Miramas en 1967 à un poste de sécurité (surveillance, essai de freins) et la satisfaction qu'il en retira en ayant l'impression de participer au fonctionnement d'une entreprise, d'un ensemble et même de la société dans sa globalité. Il utilise le terme de solidarité au sein de cet ensemble. Cet emploi arriva un an avant les évènements de 68 que l'informateur aborde avec une certaine gêne. Après une coupure, l'informateur reprend son récit sur la vie sociale des ateliers et de l'UAICF, Union Artistique Intellectuelle des Cheminots Français qui gérait, entre autres, les fêtes de Noël, des cours pour les femmes des cheminots, le cinéma, l'orchestre des ateliers, la discothèque, la bibliothèque. Il est ensuite question de sa propre formation professionnelle et de sa carrière comme formateur au métier de "visiteur de gare" (métier de sécurité des rames de wagons), à Marseille, Arles et Miramas. Il fut ensuite employé à la division du matériel à la direction régionale de Marseille. A la demande de l'enquêtrice il évoque le haut niveau technologique des ouvriers spécialisés en s'appuyant sur des détails de fabrication précis. Il explique les transformations de leur emploi suite aux réorganisations des ateliers, la non reconnaissance des compétences et les démotivations qui s'en suivirent. L'informateur explique le fonctionnement interne de la SNCF entre les différents pôles (ateliers, entretien etc.) avant la fermeture des ateliers et donne sa vision des choix qui, selon lui, ont présidé à cette réorganisation du travail, notamment des choix économiques. La discussion continue sur la qualité du relationnel entre les employés des ateliers : la participation aux cadeaux de mariage, de naissance, les disputes, la convivialité, les temps de pause, les surnoms, les tensions.

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
récit de vie
cheminot
atelier
électricien
électricité
vocabulaire technique
langage professionnel
histoire de l'entreprise
cessation d'activité
carrière professionnelle
métier ancien
grève
solidarité ouvrière
pratique des surnoms
Atelier de mécanique générale des ateliers SNCF d'Arles
Ateliers SNCF d'Arles
Union Artistique et Intellectuelle des Cheminots Français
Entretien SNCF de Miramas
guerre d'Algérie
1967
1er janvier 1985
années 1970
1968

Date :
2007-10-16

Format :
1 MD
2h 02min

Langue :
français
fre

Couverture :
Arles
43°40'35.94''N
4°37'40.09''E

Droits :
Contrat de dépôt et de diffusion signé entre le Museon Arlaten et l'informateur spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Témoignages sur les ateliers SNCF d'Arles

Type :
archives sonores
sound

Source :
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