Récit de vie d'un petit-fils de rescapé arménien et son rapport à la culture arménienne

Auteur(s) :
enquêteur : Cassé, Corinne
auteur personne morale : Paroles Vives
informateur : 1029
commanditaire : AD 13

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=8405
mmsh8405

Type :
archives sonores
sound

Description :
L'informateur raconte ce qu'il sait de son histoire familiale, savoir issu de la proximité avec son grand-père. En effet, à sa mort, celui-ci lui a laissé un récit de sa vie, écrit en français : parti d'Izmir après le génocide, pour aller dans un orphelinat à Beyrouth puis à Marseille où il a retrouvé son père, rencontré sa femme, et ouvert un magasin de couture. L'informateur parle beaucoup de son grand-père, en particulier de sa volonté de s'instruire (apprentissage de la culture et de la langue du pays d'accueil) afin de s'intégrer le mieux possible. L'informateur avoue être attaché à des valeurs culturelles arméniennes, comme la cuisine et la langue, mais il reconnaît dans le même temps savoir peu de choses sur ce pays. Il parle du mariage mixte de ses parents (mère française), de l'acceptation de ce mariage par la famille et de la part de chacune de ces cultures dans son éducation. Il évoque également le tabou que représente le génocide pour cette génération et le fait qu'ils aient été peu en lien avec la communauté arménienne (même si les traditions étaient très respectées pour les fêtes). De même sont précisés les usages de la langue arménienne, la place de la religion, des fêtes (l'hospitalité étant selon lui un trait qui caractérise les Arméniens), et de la cuisine (il donne d'ailleurs la recette des subeureks). L'informateur précise qu'il se sent Marseillais avant d'être Arménien, et illustre cela par plusieurs anecdotes liées au football (en particulier son positionnement lors d'un match OM-Istanbul). Il raconte ensuite qu'il s'est fait tatouer en arménien les initiales de ses enfants, avec lesquels il estime avoir un " comportement arménien ". Il s'intéresse à l'actualité de l'Arménie, pays auquel il est attaché par un lien affectif fort (sans pour autant être engagé dans des actions politiques ou humanitaires). Il fait un parallèle entre la diaspora arménienne et l'émigration italienne et en fait ressortir les caractéristiques (minorité, souffrance due au génocide). Il termine enfin par exposer les motivations qui l'ont conduit à accepter ce dépôt : outre le fait qu'il soit sensible à la transmission des cultures, il l'envisage comme un possible futur support de discussion avec ses enfants.

Sujet(s) :
enquête
récit de vie
intégration sociale
intégration culturelle
couture
relation familiale
identité culturelle
cuisine
mariage mixte
interdit
transmission par écrit
usage du langage
oeuf de Pâques
fête
généalogie
café
recette de cuisine
football
relation adulte-enfant
communauté italienne
dépôt de l'enquête orale
Génocide arménien
Noël

Date :
2007-09-23

Format :
carte SD
WAVE 44.1khz - 16 bits
1h 18min

Langue :
français
fre

Couverture :
Marseille
43°17'51.40''N
5°22'51.75''E

Droits :
Droits cédés par contrat entre les informateurs, Paroles Vives, MMSH et AD13.
Document en ligne et réutilisation non commerciale autorisée
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Mémoire orale des Arméniens des quartiers de Marseille et des Bouches-du-Rhône

Type :
archives sonores
sound

Source :
2101

Citation

enquêteur : Cassé, Corinne et al., “Récit de vie d'un petit-fils de rescapé arménien et son rapport à la culture arménienne,” Portail du patrimoine oral, consulté le 20 avril 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/115321.