Auteur(s) :
informateur : Turin, Claire
informateur : Benoît, Renée
enquêteur : Amir, Magali
informateur : Morel, Christian

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=12381
mmsh12381

Type :
archives sonores
sound

Description :
L’enquêtrice demande quelles sont les plantes et leurs usages que l’informateur connaît, ce à quoi il répond qu’il utilise le thym, le romarin ou la sauge, indifféremment, en tisane, en cas de début d’angine ou de rhume. Il va, de préférence, chercher le thym dans la montagne de Lure et déclare avoir planté du romarin dans son jardin, mais préfère la qualité de la variété sauvage qui est plus forte en goût, de même pour la sauge. Il se sert également du thym en cuisine. L’enquêtrice le questionne sur sa connaissance de « l’aigo boulido ». Il dit en avoir entendu parler, mais connaît plutôt la macération de sauge et d’ail dans le vin blanc, qui aurait des vertus médicinales. Il apprécie les champignons, et dit aimer les voir dans leur milieu naturel pour leur couleur, leur esthétisme, leur rareté, leur fragilité et leur côté magique et éphémère. S’ensuit une discussion sur la valeur et la rareté des plantes et des champignons. L’informateur a toujours eu un contact très proche avec la nature. Même en région parisienne, il avait l’habitude enfant de fabriquer de petits jeu en lien avec l’environnement : sifflet de sureau, etc. Son père lui avait montré quelques plantes et il se souvient y avoir goûté. Ses parents avaient un mode vie très près de la nature, ils ramassaient des champignons comme les girolles ou les rosés des prés, ainsi que toute ce que la campagne proche de Paris pouvait offrir : mûres sauvages, etc. L’informateur déclare avoir appris aussi beaucoup au moyen d’ouvrages sur les champignons. Il parle des “pinins” (lactaire délicieux “safrané” pour sa couleur orange), du “sanguin” (pour sa couleur sang), des girolles et part toujours les ramasser à pied dans les environs. Il a essayé de trouver des truffes mais sans succès. Il parle du fait qu’il n’aime pas la culture de la truffe et préfère le plaisir de la découverte, il reste toujours respectueux de la nature en prélevant juste ce dont il a besoin et n’apprécie guère ceux qui ratissent tout dans un but commercial. Il dit avoir toujours ramassé des champignons, même avant d’habiter là, où les paysans locaux n’ont pas pour habitude de divulguer les zones à champignons. Il parle aussi des variétés de courges et des habitudes alimentaires des habitants de son lieu d’habitation, des salades sauvages, de la doucette. A l’occasion de balades, il ramasse aussi les asperges sauvages. Il exprime son attachement pour l’environnement dans lequel il vit, et parle des rapports de voisinage qui sont difficiles avec les paysans. L’enquêtrice demande s’il a des connaissances en plantes comme le “badasson” (plantain), la mauve ou “l’espargoule” (pariétaire), le petit chêne, la consoude, les usages qu’il en fait ou les connaissances qu’il en a. Deux informatrices interviennent à ce sujet, dans la fin de l’enregistrement.

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
ethnobotanique
savoir sur les plantes
cueillette des plantes
plante aromatique
plante médicinale
sureau
thym
romarin
mûre
asperge
courge
champignon

Date :
1998-09-30

Format :
1 fichier audio numérique format WAVE 44.1khz-16 bits
1h 34min

Langue :
français
fre

Couverture :
Saint-Etienne-les-Orgues

Droits :
Contrat d’autorisation de consultation et de diffusion signé par l’informateur et l’enquêteur autorisant la diffusion en libre accès sur un réseau de partenaires
Document en ligne et réutilisation non commerciale autorisée

Relation(s) :
Enquêtes ethnobotaniques dans les Alpes-de-Haute-Provence

Type :
archives sonores
sound

Source :
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