Auteur(s) :
enquêteur : Siino, François
informateur : Bellosta, Hélène

Editeur :
Phonothèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=11265
mmsh11265

Type :
archives sonores
sound

Description :
Au début de chaque entretien, une brève introduction de l’enquêteur présente le contexte historique et la double dimension de l’expérience de la coopération : dimension individuelle et collective. Ces deux axes déterminent les deux grands lignes directrices de l’entretien.
Hélène Bellosta, historienne spécialiste de l'Islam médiéval, évoque son parcours atypique et son expérience de la coopération dans les pays du Maghreb. Issue d’une famille d’instituteurs, elle suit une formation classique avant d'intégrer l'École normale supérieure de jeunes filles, dans la section sciences. Elle passe son agrégation de mathématiques en 1968,qu’elle obtiendra suite à la grève des normaliens, l’année suivante. Attiré par les voyages et charmé par ses séjours au Maghreb, elle obtient un poste de coopérante à la rentrée 1969 en Tunisie, mentionnant qu’à cette période “découvrir le vaste monde” était dans l’air du temps. Elle enseigne d’abord à la faculté des Sciences de Tunis, avant de rejoindre la toute nouvelle École nationale d'ingénieurs Tunis (ENIT). Après deux années passées en Tunisie, elle rentre à Paris et se retrouve dans le secondaire. En 1975, elle décroche un poste de recruter local à Téhéran pour rejoindre son mari en Iran. Elle raconte la modernité iranienne dans certains domaines, mais aussi les tensions et la xénophobie, qui l’amène à revenir en France dès 1977. De retour à Aix-en-Provence, forte de son bagage linguistique, elle choisit de reprendre des études d’arabes tout en menant parallèlement ses cours au lycée. Dans les années 80, elle a la possibilité de se rendre à plusieurs reprise en Egypte. Si elle est fascinée par le Caire, elle raconte la manière archaïque d’enseigner, “où on chantait la grammaire”. Elle soutient en 1994 une thèse de doctorat en histoire des sciences, sous la direction de Roshdi Rashed, traitant de la section de rapport d’Apollonius de Perge, mathématicien du 10ème siècle. Sa spécialité n’existant pas à l’époque au CNRS, elle part comme pensionnaire scientifique à l’Institut Français d'Etudes Arabes de Damas (IFEAD) où elle y restera 4 ans. Hélène Bellosta y évoque les rapports avec ses collègues et se remémore leur courtoisie ainsi que la proximité des syriens de Damas, malgré les inégalités de traitement salarial. Désormais, le doigt dans l’engrenage de la recherche, elle devient chercheur à temps plein. Elle sera ensuite détachée en tant que directrice de recherche au sein du Centre d'histoire des sciences et des philosophies arabes et médiévales (CHSPAM), intégré au laboratoire SPHERE (Sciences, Philosophie, Histoire – UMR 7219), mais confie qu’elle aurait aimé faire un mi-temps au lycée ainsi qu’au CNRS jusqu’à sa retraite.

Sujet(s) :
enquête
récit de vie
coopérant
agrégation
arabe
thèse de doctorat
sciences et techniques
historien
histoire
chercheur
parcours d'historien
Ecole Normale Supérieure
Centre d'Histoire des Sciences et des Philosophies Arabes et Médiévales
Laboratoire Sciences, philosophie, histoire (Paris)
Ecole nationale d'ingénieurs de Tunis
Institut Français d'Etudes Arabes de Damas
Apollonius de Perga (0262?-0190? av. J.-C.)
Rashed, Roshdi (1936-....)
Gril, Denis
Barakat, Salim Mohammed
1968
révolution iranienne
Le printemps de Damas

Date :
2011-02-07

Format :
MPEG-4/AVC/AAC
1h 28 min

Langue :
français
fre

Couverture :
Meyrargues

Droits :
Document en ligne et réutilisation non commerciale autorisée

Relation(s) :
Coopérants au Maghreb du milieu des années 1950 à la fin des années 1970

Type :
archives sonores
sound

Source :
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