Un vieil homme évoque, en langue provençale, la fête de Barjols et en particulier les histoires de boeufs qu’il a longtemps menés, de leur promenade dans le village à leur cuisson à la broche

Auteur(s) :
enquêteur : Brémondy, Henri-Paul
informateur : Inconnu

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9539
mmsh9539

Type :
archives sonores
sound

Description :
L’informateur parle distinctement et naturellement en provençal. Il emploie quelques termes en français qui n’existent pas spécifiquement en provençal comme “séparation de l’Eglise et de l’Etat”, “bagatelle”, “incognito”...
L’enquêteur enregistre à son domicile un ancien de la fête de Barjols. Il évoque la fête, les repas bien arrosés et la joie qui y régnait. Pour lui il s’agit principalement d’une fête religieuse, qui a toujours existé. Il explique le fait qu’elle n’ait lieu que tous les 4 ans avec le boeuf à la broche par son coût qui est important. Il connaît la légende mais il l’a oubliée, il sait où la retrouver dans un livre. Il se remémore quelques bribes de la légendes, en particulier l’origine des “tripes” et sa femme intervient brièvement à ce moment là. Il évoque le temps d’arrêt au moment de la séparation de l’Eglise et de l’Etat mais depuis cette période, la fête a toujours eu lieu. Les tavernins, du village voisin, en ont d’ailleurs toujours été jaloux. Il se plaît à raconter les histoires de boeufs qui ont voulu s’échapper puisqu’il a longtemps mené le boeuf lors de la fête. Il a simplement marqué un temps d’arrêt lorsqu’il est parti travailler en Amérique du Nord. Il est revenu depuis 14 ans au moment de l’entretien et depuis il participe à la fête systématiquement. Il a d’ailleurs fait partie du comité des fête du village toute sa vie. L’évolution de la fête se ressent principalement parce qu’il y a eu de plus en plus de monde à y participer, des touristes aux étrangers les plus lointains. Des mesures de sécurité plus importantes ont été prises. Les majorettes et les animations viennent désormais d’un peu partout de la région et d’ailleurs. Au moment de la fête tous les espaces sont occupés, les hôtels affichent complet, les voitures sont garées partout sur la route. Le passage de la messe du samedi au dimanche ne l’a pas gêné. C’est toujours un moment où les amis viennent et où on fait un repas. Pour lui, la fête fait marcher tous les commerces et tout le monde est content.

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
déroulement de la fête
maintien des traditions
fête votive
rivalité villageoise
boeuf
préparation des aliments
évolution des pratiques culturelles
repas familial
comité des fêtes
mets de fête
fête de métier
boucher
saint Marcel
légende historique

Format :
1 cass.
20min

Langue :
provençal
français
fre

Couverture :
Barjols
43°33'26.86''N
6° 0'23.28''E

Droits :
Recherche en cours concernant les droits de diffusion et d’utilisation pour l’informateur, contrat de diffusion avec les ayants droit de l’enquêteur.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Témoignages sur la fête de la Saint-Marcel et des Tripettes de Barjols en 1978

Type :
archives sonores
sound

Source :
3460

Citation

enquêteur : Brémondy, Henri-Paul et informateur : Inconnu, “Un vieil homme évoque, en langue provençale, la fête de Barjols et en particulier les histoires de boeufs qu’il a longtemps menés, de leur promenade dans le village à leur cuisson à la broche,” Portail du patrimoine oral, consulté le 23 novembre 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/118599.