Témoignage d'une femme sénégalaise née dans les années 1960, veuve d'un employé des Chantiers navals de La Seyne-sur-Mer, au sujet de l'équilibre de sa vie d'autrefois et des pertes que lui ont imposées les Chantiers

Auteur(s) :
enquêteur : Kovacic, Katia
informateur : 1173
commanditaire : Histoire et patrimoine seynois

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9574
mmsh9574

Type :
archives sonores
sound

Description :
A la fin de l'entretien, l'informatrice interprète un chant religieux catholique sénégalais en langue wolof.
Cet entretien est le second pour l'informatrice, auxiliaire de vie et veuve d'un employé des Forges et chantiers navals de La Seyne-sur-Mer, avec la même enquêtrice. Cette fois, elle raconte avec plus de détails la vie aux chantiers, lorsque son mari, une personne très travailleuse et très bien intégrée, partait en déplacement au large parfois un mois pour vérifier les bateaux et faire les finitions. Ils recevaient les chefs de chantiers à table, allaient chez eux, partageaient des moments conviviaux ensemble. Son mari était syndicalisé. Il a été baptisé à La Seyne-sur-Mer. Le travail était très dur, ils pouvaient travailler dans l'eau. Ils étaient en contact direct avec la poussière d'amiante. Les habits étaient très abimés, certains étaient nettoyés par une société spécialisée. Comme beaucoup d'ouvriers, il rentrait à midi et surveillait toutes ses dépenses. L'entreprise pour elle, respectait les ouvriers. Beaucoup de précautions étaient prises pour la sécurité. Elle se félicite qu'ils n'aient pas accepté la prime de licenciement, mais qu'il soit resté salarié jusqu'au bout. Elle sait peu de choses des autres sénégalais qui ont accepté la prime, certains ont pu se recaser, d'autres pas. Mais une grande pudeur fait qu'elle ne souhaite pas s'occuper des affaires des autres. Très pieuse, elle fait partie d'une chorale et voyage avec la Paroisse (Rome, Lourdes). Elle ne touche plus aucune ressource, mais sa foi en Dieu la soutient. A la fin de l'entretien, elle chante deux minutes un chant religieux catholique sénégalais en langue wolof. Elle maîtrise 5 langues, dont 3 dialectes africains.

Sujet(s) :
enquête
chant
récit de vie
témoignage thématique
chantier naval
amiante
cessation d'activité
entraide
identité culturelle
maladie professionnelle
ménage
relation de voisinage
sociabilité
travail des femmes
souffrance
retraite
histoire familiale
injustice
vêtement de travail
multilinguisme
RMI
années 1960
années 1980
années 2000
Dieu notre père, seigneur le Dieu puissant, on compte sur toi
chant religieux catholique

Date :
2008-04-05

Format :
fichier numérique au format WAVE
44.1khz - 16bits
52min

Langue :
français
langue wolof
fre

Couverture :
La-Seyne-sur-Mer
43° 5'40.08''N
5°52'58.30''E

Droits :
Contrat d'utilisation signé entre l'enquêteur et l'informateur spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion mis en oeuvre par l'association Histoire et patrimoine seynois (copie à la phonothèque).
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Archives sonores autour des femmes et des chantiers de La Seyne-sur-Mer

Type :
archives sonores
sound

Source :
3340

Citation

enquêteur : Kovacic, Katia, informateur : 1173, et commanditaire : Histoire et patrimoine seynois, “Témoignage d'une femme sénégalaise née dans les années 1960, veuve d'un employé des Chantiers navals de La Seyne-sur-Mer, au sujet de l'équilibre de sa vie d'autrefois et des pertes que lui ont imposées les Chantiers,” Portail du patrimoine oral, consulté le 23 novembre 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/116877.