Un berger présente différentes sonailles d'ovins et aborde l'évolution du métier de berger et de la transhumance

Auteur(s) :
enquêteur : Musset, Danielle
informateur : Charrier, Henri

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=10485
mmsh10485

Type :
archives sonores
sound

Description :
Henri Charnier, berger de profession, a pratiqué la transhumance pendant longtemps. L'enquêtrice s'entretient avec lui en extérieur, d'abord à propos des cloches des bêtes, puis sur la pratique et l'évolution de la transhumance. Il présente dans un premier temps différentes sonnailles, sonnaillons et picons à l'enquêtrice. Leur taille, leur poids et leur son varient, et aucune ne sonne de la même façon. Il décrit certaines d'entre elles et les fait sonner. Les grosses cloches ne servent qu'au folklore car elles sont trop lourdes pour les moutons et sont achetées un à marchand spécialisé, elles coûtent très cher. Généralement destinées aux brebis et aux moutons castrés, on les choisit en fonction de la carrure de l'animal. Elles sonnent différemment selon qu'elles sont portées par une chèvre ou par un mouton, du fait de leur laine. Il montre ensuite à l'enquêtrice les "boucles" des cloches, et les motifs les ornant. Puis il explique l'évolution de la transhumance, qui coûte de plus en plus cher. Il pense qu'elle est aujourd'hui plus un folklore qu'une pratique réelle, même si elle est préférable pour les animaux. Elle leur permet de s'acclimater progressivement au cours de la montée, tandis que le déplacement des animaux en camion peut être trop brutal. Il parle aussi des problèmes rencontrés lors de la transhumance, principalement causés par les voitures et par les "gens qui ne comprennent rien aux moutons". Puis il parle des syndicats qui sont selon lui inefficaces, du fait du manque de communication et de coordination entre eux et les éleveurs. La deuxième moitié de l'enregistrement est très difficile à comprendre à cause du bruit du vent. L'informateur fait le récit du métier de berger, parle des chiens, de l'avenir de la transhumance et de l'élevage ovin. Dans le second enregistrement, Henri Charrier fait sonner différentes sonnailles : petit redon, gros redon (un français, puis un espagnol, puis un ancien), puis un petit redon, et une platelle. Il énumère enfin plusieurs cas d'accidents de véhicules qui ont tué des bêtes.

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
élevage des ovins
travail avec les animaux
berger
mouton
transhumance
savoir sur les animaux
relation homme-animal
collier d'animal
guerre de 1939-1945

Date :
1986-06-30

Format :
2 cass. audio stéréo 60min
wave
1h 03min

Langue :
français
fre

Couverture :
Thorame-Basse
44.09047
6.50098

Droits :
L'informateur autorise que les enregistrements soient en accès sur ce réseau de
Document en ligne et réutilisation non commerciale autorisée
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Enquêtes de l'association Alpes Lumière sur la transhumance en Provence

Type :
archives sonores
sound

Source :
4469

Citation

enquêteur : Musset, Danielle et informateur : Charrier, Henri, “Un berger présente différentes sonailles d'ovins et aborde l'évolution du métier de berger et de la transhumance,” Portail du patrimoine oral, consulté le 18 avril 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/116326.