Deux agriculteurs abordent la culture et le commerce de l’amande autrefois

Auteur(s) :
enquêteur : Plume, Domnine
informateur : Chaumeton, Bernard
informateur : Sarelle, Gilbert

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=10536
mmsh10536

Type :
archives sonores
sound

Description :
Un sifflement sur l’enregistrement empêche sa bonne compréhension durant ses 15 premières minutes.L’enquêtrice s’entretient au sujet des amandes avec deux agriculteurs de métier qui expliquent comment étaient ramassées les amandes.Les hommes tapaient avec des gaules afin de les faire tomber dans des bâches. Les amandes étaient ensuite revendues auprès de négociants.Tout le monde en avait chez soi car les amandiers faisaient partie des cultures traditionnelles. Cet arbre rustique peut vivre longtemps, mais l’informateur principal a arrêté d'en cultiver car ils n'étaient pas assez productifs. Il aborde plusieurs autres domaines qui disparaissent comme la truffe ou l’élevage de troupeaux. On utilise aujourd'hui l’amande principalement dans la confection du nougat, tandis qu’autrefois elle se retrouvait dans un grand nombre de confiseries comme les dragées ou les gâteaux d’amandes, une spécialité de la région. L’amandier est peu utilisé dans la confection de meubles car c’est un bois très dur. Malgré les nombreux cassoirs qui existaient dans la région, il n’y en pas eu aux Mées. Ils expliquent comment s'effectuait l’opération de dégovage (retrait de la coque verte des amandes). L'opération se faisait le soir après le dîner et tout le monde s’y mettait. Elle donnait lieu à des veillées qui se faisaient une semaine chez l’un, puis une semaine chez l’autre. Le négociant venait récupérer avec son camion les amandes manutentionnées dans de gros sacs. Les informateurs parlent également des ouvriers agricoles etde la qualité des amandes. Les amandes “pistache” avaient très bonne réputation. Beaucoup d’amandes du commerce viennent aujourd’hui de l’Europe de l’est et du sud, car la main d’œuvre est bon marché. Toutefois,des difficultés pour le département des Alpes-de-Haute-Provence à valoriser les productions locales. L’enregistrement se termine sur l’histoire de la famille de l’informateur principal(grand-père qui était négociant).

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
amande
amandier
évolution des techniques
cassoir
travail agricole
évolution du métier d'agriculteur
technique agricole
ramassage des amandes
veillée
variété d'amandes
préparation des amandes

Date :
1992-01-25

Format :
1 cass. audio stéréo
wave
49min

Langue :
français
fre

Couverture :
Les-Mées
44.03071
5.97681

Droits :
Autorisation pour la diffusion de l’entretien en ligne.
Document en ligne et réutilisation non commerciale autorisée
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Amandiers, amandes et cassoirs en Haute-Provence

Type :
archives sonores
sound

Source :
4495

Citation

enquêteur : Plume, Domnine, informateur : Chaumeton, Bernard, et informateur : Sarelle, Gilbert, “Deux agriculteurs abordent la culture et le commerce de l’amande autrefois,” Portail du patrimoine oral, consulté le 26 avril 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/116285.