Une couturière passionnée par le costume d'Arlésienne parle de son expérience de la Fèsto Vierginenco des Saintes-Maries-de-la-Mer et de la nécessité de perpétuer la tradition
Auteur(s) :
enquêteur : Cassé, Corinne
informateur : Clerc, Michèle
commanditaire : Museon Arlaten
Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9024
mmsh9024
Type :
archives sonores
sound
Description :
L'informatrice parle du coût très élevé de certaines pièces des costumes d'Arlésienne, notamment la dentelle, les rubans et les tissus anciens, et de leur rareté. Elle-même sait tisser la dentelle. Couturière de métier, elle commence à s'habiller dans les années 1980. Elle adhère à deux groupes folkloriques : les Farandoleurs cheminots nîmois, puis Reneissènço. C'est dans ce dernier qu'elle apprend à confectionner le costume et la coiffure d'Arlésienne, grâce à des patrons. Elle se sert également de l'ouvrage de Nicole Niel, "L'Art du costume d'Arles", et observe les costumes portés par d'autres. Il lui faut 8 jours pour préparer un costume : elle le lave, le repasse et l'amidonne. Au niveau du choix des tissus, elle utilise essentiellement la soie et le coton, parfois la moire qui est moins solide, mais pas de synthétique dont elle n'aime pas l'aspect. Elle trouve ces textiles dans divers lieux : boutiques à Paris, Nîmes ou encore Avignon, ou alors marchés et brocantes. Elle parle des bijoux qui peuvent être portés, mais elle préfère une parure discrète. Elle affirme que la tradition du costume d'Arlésienne est très codée et elle rejette le terme de déguisement. Passionnée par cette tradition qui doit être respectée, elle met tout en oeuvre pour la maintenir. L'informatrice n'a jamais pris le ruban, mais une de ses filles l'a fait lors de la Fèsto Vierginenco. Catholique pratiquante, le moment de cette journée qu'elle a trouvé le plus fort a été l'entrée de sa fille dans l'église des Saintes-Maries-de-la-Mer, lieu qui dégage pour elle une atmosphère particulière. Selon l'informatrice, il est important que les jeunes générations perpétuent les traditions. Dans sa famille, les femmes portent le costume depuis sa grand-mère. Ses filles ne cousant pas, elle leur a fait un costume d'Arlésienne chacune pour que la tradition se poursuive. Elle explique certaines règles à respecter dans la confection et le port du costume. Elle montre à l'enquêtrice certaines pièces qu'elle a réalisées. Elle s'habille souvent pour les fêtes d'Arles, notamment pour l'élection de la Reine.
Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
récit de vie
élection de la Reine d'Arles
marraine
textile
dentelle
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ruban
passion
règle sociale
maintien des traditions
jupe
plastron
fichu
fichu de gaze
chapelle du costume
couture
coton
soie
moire
bijou
pendentif
sautoir
transmission familiale
passéisme
transmission d'un savoir
rite de passage
eso
catholicisme
Reneissènço
Noël
1965
1984
groupe folklorique
Niel, Nicole - L'Art du costume d'Arles
Date :
2009-08-08
Format :
2 fichiers num. (WAVE)
Wave
1h 03min
Langue :
français
fre
Couverture :
Saintes-Maries-de-la-Mer
43°27'7.68''N
4°25'44.97''E
Droits :
Contrat de dépot et de diffusion signé entre le Museon Arlaten et l'informatrice spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion. L'informatrice autorise la diffusion en ligne de l'entretien.
Document en ligne et réutilisation non commerciale autorisée
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation
Relation(s) :
Collection de témoignages autour de la tradition de la Reine d'Arles
Type :
archives sonores
sound
Source :
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