Témoignage d'un ancien cheminot des ateliers SNCF d'Arles sur le déroulement de sa carrière professionnelle débutée en Algérie et terminée en France
Auteur(s) :
enquêteur : Amellal, Kristel
informateur : 1141
commanditaire : Museon Arlaten
Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9067
mmsh9067
Type :
archives sonores
sound
Description :
L'informateur est né en Algérie en 1941 et y résida jusqu'en 1961. Il étudia dans une Ecole Nationale Professionnelle (ENP ou Lycée Technique d'Etat) de 1956 à 1961. Son père, né en France, et son oncle étaient cheminots aux ateliers SNTF de Sidi-Bel-Abbès. Pour l'informateur il était normal d'intégrer les chemins de fer. L'apprentissage de l'informateur a consisté en trois ans de formation générale et deux ans de spécialisation en électricité. Il partit ensuite en France pour effectuer son service militaire (18 mois) après lequel il intégra la SNCF. Il entra aux ateliers SNCF d'Arles en mai 1963 avec le poste d'attaché (échelle 9), technicien électricien à la section de mécanique générale. Il cite les trois catégories de hiérarchie de la SNCF : l'exécution, la maîtrise et les cadres. L'informateur débuta sa carrière comme « maîtrise » et la termina en 1996 à l'entretien SNCF de Miramas comme cadre. Au bout de 6 mois, il passa agent de maîtrise. Il occupa le poste de chef d'équipe dans plusieurs sections des ateliers d'Arles. Du milieu des années 1960 au début des années 1970 il géra l'équipe d'entretien des ponts roulants. Il ne se souvient pas d'avoir eu d'ouvriers syndiqués dans cette équipe d'électriciens. Lui-même a adhéré au syndicat des cadres dans les années 1960 jusqu'à 1968 où il s'est aperçu que cela ne lui correspondait pas. Il a participé à certaines grèves, mais il n'était plus à Arles lorsque la fermeture des ateliers a été ordonnée (en 1983). Devenu contremaître à l'entretien et aux wagons puis sous-chef d'ateliers, l'informateur fut muté à l'entretien de Miramas au début des années 1980, puis à Marseille de 1989 à 1993 avant de revenir à Miramas de 1993 à 1996. Il partit d'Arles pour pouvoir être promu chef d'ateliers. L'informateur a toujours eu de bonnes relations avec ses équipes et sa hiérarchie. Il a parfois participé à des repas avec les cheminots, mais n'a jamais eu d'amis proches parmi eux. Il connaissait certains cheminots qu'il qualifie d'artistes pour leurs oeuvres (peintures, sculptures). Pour l'informateur, malgré certaines jalousies, la SNCF est une famille car les cheminots avaient un langage commun et un grand intérêt pour l'entreprise. Il ressent de la fierté à avoir été cheminot.
Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
récit de vie
cheminot
atelier
rapport au travail
apprentissage
carrière professionnelle
évolution des pratiques culturelles
vocabulaire technique
langage professionnel
électricité
origine familiale
communauté pied-noire
technique ferroviaire
rapatriement
train
wagon
loisirs
syndicalisme
progrès
TGV
passion du métier
machine-outil
SNCF
SNTF
ONCF
Entretien SNCF de Marseille
Entretien SNCF de Nice
Atelier des roues et ressorts des ateliers SNCF d'Arles
Chaudronnerie de fer des ateliers SNCF d'Arles
Magasin d'outillage des ateliers SNCF d'Arles
Forge des ateliers SNCF d'Arles
Ateliers SNCF de Marseille-Prado
Batends, Jean-Jacques
RFF
Ateliers SNTF de Sidi-Bel-Abbès
Ateliers SNCF d'Arles
Entretien SNCF de Miramas
guerre d'Algérie
années 1950
années 1960
années 1970
1er janvier 1985
années 1980
1968
La Vie du Rail
Date :
2008-06-27
Format :
2 MD
2h 33min
Langue :
français
fre
Couverture :
Arles
43°40'35.94''N
4°37'40.09''E
Droits :
Contrat de dépôt et de diffusion signé entre le Museon Arlaten et l'informateur spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation
Relation(s) :
Témoignages sur les ateliers SNCF d'Arles
Type :
archives sonores
sound
Source :
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