Une sculptrice et céramiste de Breil-sur-Roya s'entretient à propos des voies de communication desservant la vallée de la Roya
Auteur(s) :
commanditaire : MSH de Nice
enquêteur : Berthon, Salomé
informateur : Jeannard, Marine
auteur personne morale : AD06
auteur personne morale : LASMIC
Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9149
mmsh9149
Type :
archives sonores
sound
Description :
L'informatrice, céramiste et sculptrice tient une boutique à Breil-sur-Roya depuis 14 ans. Interrogée au sujet des voies de communication (route, chemin de fer) et des impacts que leur développement a eu sur la vallée, elle évoque les conditions de circulation parfois rendues difficiles par les intempéries et les éboulements (routes bloquées et accidents). Pour les villages enclavés que sont Fontan, Breil et Saorge, la route est indispensable. Si autrefois, les habitants empruntaient les chemins muletiers, ce n'est plus aujourd'hui possible avec les véhicules. Au niveau communautaire, la route a créé une sorte de mémoire collective autour de l'histoire locale de la vallée. Et l'informatrice détaille l'épisode pendant lequel les habitants des différentes communes se sont associées pour militer en faveur du réaménagement des voies de communication pour réduire le nombre d‚incidents (pétition, création d'association). Aujourd'hui, la route est très fréquentée et l'augmentation des usagers accroît les risques d'accidents. Pour ces raisons, l'informatrice ne se sent pas sécurisée. Sensible aux questions de l'environnement, elle regrette que les initiatives de covoiturage ou autres actions de ce type ne soient pas développées. Si elle avait pu, l'informatrice vivrait ailleurs : l'atmosphère est hostile et elle constate beaucoup d'alcoolisme chez les jeunes. Concernant les activités de plein air, l'informatrice trouve dommage que seuls les sports extrêmes soient mis en exergue. Bien que le paysage soit agréable, elle ne trouve pas que la route soit particulièrement mise en valeur (utilisation de glissières au lieu de parapets en pierre). Selon elle, seul le village de Saorge a su se préserver des apports du monde moderne (pas de délinquance, de vandalisme, paysages encore sauvages). La grande différence réside dans le fait que les gens vont à Saorge mais ils passent par Breil. Concernant le train des Merveilles, elle pense que c'est une bonne intitiative, mais son travail de sculptrice, assez mal perçu par les habitants de la région, l'empêche d'en profiter.
Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
route
chemin de fer
mode de transport
communication
sentier muletier
déplacement
déplacement à pied
histoire locale
mémoire collective
aménagement du territoire
solidarité communautaire
accident de la route
train
environnement
années 2000
Date :
2007-11-26
Format :
1 fichier num.
17min
Langue :
français
fre
Couverture :
Breil-sur-Roya
43°56'16.86''N
7°30'49.46''E
Droits :
Contrat signé avec l'enquêteur et l'informateur autorisant la diffusion de l'entretien.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation
Relation(s) :
Enquêtes d'histoires orales dans les vallées de la Roya et de la Bevera
Type :
archives sonores
sound
Source :
2994