Un informateur de la vallée du Jabron parle de la vie autrefois, notamment des poésies qu’il a apprises enfant et de la vie quotidienne

Auteur(s) :
enquêteur : Joly, Jean-Pierre
informateur : Ailhaud, Hubert

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=10271
mmsh10271

Type :
archives sonores
sound

Description :
L’informateur appelle ‘’socca’’ l’équipe de trois personnes employées à faire les gerbes de blé.
L’informateur parle d’un tailleur de pierre de Lange qui fabriquait des pièces pour les cimetières. Il explique comment on faisait une route, lui-même y ayant participé. Une couche de pierres cassées était étalée sur la route, puis on y ajoutait une couche de terre que l’on arrosait pour combler les pierres et l’on aplanissait au cylindre. Le tout était sablé en dernier lieu. Il parle aussi de l’entreprise Sardo à Marseille, qui faisait travailler des charbonniers italiens dans la montagne de Lure et l’informateur évoque une technique de fabrication du charbon en utilisant des alambics. Sa femme parle de l’activité de l’élevage des vers à soie qui s’est pratiquée jusqu’après la première guerre mondiale (1922-1923). Quelques paysans possédaient des champs de chanvre. La garance était surtout cultivée dans les Alpes Maritimes. Le mode de vie dans les petits hameaux est mentionné : les instituteurs faisaient l’école pour une poignée d’élèves. Au milieu de l’enregistrement, une autre informatrice, plus jeune, rejoint la conversation. Ils discutent des histoires de la Révolution concernant les seigneurs, et l’informateur récite un poème révolutionnaire. Il entonne ensuite quelques chants provençaux et récite des poèmes qu’il a appris à l’école de Châteauneuf. L’informateur mentionne sa scolarité s’est interrompue au moment de la guerre de 1914. L’architecture des maisons d’autrefois est évoquée, notamment un passage sur les latrines. L’engrais pouvait être fait avec des excréments humains. Un passage traite des plantes médicinales. L’informateur explique que l’on faisait de l’huile rouge avec une plante (millepertuis ?), et que la fleur de lys était aussi utilisée. Les tisanes étaient fréquemment bues contre les maux de gorge: mélisse, menthe, mauve, hysope, fleur de sureau et tilleul. Les rebouteux sont passés en revue. Les accouchements étaient pris en charge soit par un médecin, soit par des accoucheuses le plus souvent. L’informateur raconte comment il confectionnait des gerbes de blé et des faux.

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
tailleur de pierre
charbon
four à charbon
cimetière
charbonnier
sériciculture
poésie
éducation des enfants
agriculture
culture céréalière
blé
gerbe
faux
plante médicinale
tisane
médecin
accouchement
rebouteux
guerre de 1914-1918
récitation de Bara
Le poème du travail
Le poème des drapeaux

Date :
1988-08

Format :
1 cass.
1h 35min

Langue :
français
fre

Couverture :
Saint-Vincent-sur-Jabron
44°10'16.98"N
5°44'31.60"E

Droits :
Contrat d'autorisation et de diffusion signé par l'informateur et l'enquêteur autorisant la diffusion en libre accès sur un réseau de partenaires.
Document en ligne et réutilisation non commerciale autorisée

Relation(s) :
Témoignages sur la vie et les pratiques sociales entre la première et la seconde guerre mondiale dans la vallée du Jabron

Type :
archives sonores
sound

Source :
4105

Citation

enquêteur : Joly, Jean-Pierre et informateur : Ailhaud, Hubert, “Un informateur de la vallée du Jabron parle de la vie autrefois, notamment des poésies qu’il a apprises enfant et de la vie quotidienne,” Portail du patrimoine oral, consulté le 23 novembre 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/119169.