Témoignage d'un proche du Bouchaga Boualam sur son parcours d'harki et son action en France pour les harkis

Auteur(s) :
enquêteur : Mathias, Grégor
informateur : 0799

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=6696
mmsh6696

Type :
archives sonores
sound

Description :
L'informateur fait référence plusieurs fois de façon implicite à l'ouvrage écrit par le Bachaga Boualam : Mon pays, la France. Editions France-Empire, Paris,1987.
L'informateur évoque l'arrivée du Bachaga au douar de Lamartine, à cette occasion il nous livre certains éléments biographiques du "grand homme" : enfant de troupe, caïd, il organise sa propre harka. Au cours d'une rafle, l'informateur se fait ramasser avec une quarantaine d'autres jeunes. Il est relâché grâce à l'intervention du Bachaga Boualam. L'informateur nous donne sa vision d'enfant de l'époque : il souhaitait l'Indépendance de son pays, car il n'approuvait pas l'attitude méprisante de certains colons, ou de certains soldats français. A plusieurs reprises, l'informateur exprime sa joie de pouvoir raconter sa version de l'Histoire des harkis à travers son histoire. Des membres du FLN tirent sur le père de l'informateur, ce qui entraînera l'installation définitive de la famillle au douar de Lamartine. Au début, l'informateur est hermétique à son environnement familial et social. Il ne se reconnaît pas dans ces personnes qui coopèrent avec les militaires français. Mais pour des raisons d'ordre économique, il accepte de s'engager dans la harka du Bachaga et lui sert de majordome. Il apprend le français avec les appelés du contingent et petit à petit il va changer d'avis sur ses convictions politiques. La mort de son cousin Kader, fils du Bachaga, causée par le FLN finira de le rallier totalement du côté français. Il raconte avec beaucoup d'humour comment le FLN essaya d'acheter le Bachaga en l'appâtant avec des sacs d'argent qui pendaient aux arbres proches de sa demeure. A la fin de l'enquête, l'informateur raconte l'installation au Mas-Thibert : les condition de vie difficiles les premiers temps, le harcèlement des journalistes, et le soutien de la population locale qui employa un bon nombre de harkis par la suite. Il termine sur des paroles d'espoir pour ses enfants qu'il souhaiterait voir se démarquer de son passé de harki.

Sujet(s) :
enquête
récit de vie
harki
colonialisme
nationalisme
identité individuelle
identité culturelle
condition de vie
histoire familiale
communauté pied-noire
mémoire collective
mémoire individuelle
De Gaulle, Charles
Boualam, Saïd
Maillot, Henri François
Peyrefitte, Alain
Front de Libération Nationale
guerre d'Algérie
putsch des généraux

Date :
1998-02-04

Format :
2 cass.
1h 47 min 52s

Langue :
français
fre

Couverture :
Mas-Thibert
43°33'28.73''N
4°43'31.35''E

Droits :
Mathias, Grégor, enquêtes réalisées dans le cadre d'une convention entre l'Université de Provence et l'Association des Anciens des Affaires Algériennes. Pour toute utilisation du corpus, il conviendra de contacter M. Mathias par l'intermédiare de la Phonothèque de la MMSH.
Consultable sur autorisation

Relation(s) :
Récit de vie de Harkis

Type :
archives sonores
sound

Source :
636

Citation

enquêteur : Mathias, Grégor et informateur : 0799, “Témoignage d'un proche du Bouchaga Boualam sur son parcours d'harki et son action en France pour les harkis,” Portail du patrimoine oral, consulté le 18 avril 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/118572.