Témoignage d'une épouse d'employé des Chantiers navals de La Seyne-sur-Mer née dans les 1930 sur les conditions de vie à l'époque des chantiers et les modifications provoquées par la fermeture

Auteur(s) :
enquêteur : Kovacic, Katia
informateur : Giovannini, Monique
commanditaire : Histoire et patrimoine seynois

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9555
mmsh9555

Type :
archives sonores
sound

Description :
Cet entretien est le deuxième pour l'informatrice, épouse d'un ouvrier tourneur sur les Chantiers navals de La Seyne-sur-Mer, avec la même enquêtrice. La condition des femmes immigrées (Maghrébines surtout) l'étonne. Une voisine a pris la burqa après 40 ans en France. Le racisme a toujours existé pour elle à La Seyne-sur-Mer. Moins qualifiés, les maghrébins puis les africains travaillaient dans les cales dans des conditions très dures en tant que sableurs et peintres.Travaillant à la mairie, elle témoigne des facilités offertes par contre aux familles démunies (cantine gratuite, aides diverses). Ses deux fils ont étudié à l'école d'apprentissage des Chantiers. En tant qu'apprentis, ils ont eux aussi reçu des indemnités de licenciement (avant la fermeture du chantier). Une fois le chantier fermé, lors du changement de mairie et d'orientation politique, le nouveau maire Charles Scaglia entreprend de démolir rapidement les bâtiments. Pour l'informatrice, certains étaient beaux et auraient pu servir à la collectivité alors que le parc actuel est peu ombragé. La mairie investit sur l'immobilier de luxe, mais il n'y a plus de commerce de proximité. Il n'y a plus de cinéma (il y en a eu 4) et le marché se réduit graduellement. La spéculation immobilière, les logements sociaux ont détruit les parties boisées et cultivées environnant la ville. Dans la ville, les contacts humains ont disparus. Les voitures ont envahi les rues, on ne peut plus marcher, discuter. Plus rien n'évoque les anciens chantiers, ni le faste d'autrefois, la ville est comme privée de vie.

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
récit de vie
chantier naval
apprentissage
cessation d'activité
communisme
condition de travail
condition de vie
condition sociale de la femme
passéisme
pauvreté
racisme
solidarité
urbanisme
Scaglia, Charles
années 1950
années 2000

Date :
2008-05-15

Format :
44,1 khz - 16 bits
fichier numérique au format WAVE
45min

Langue :
français
fre

Couverture :
La-Seyne-sur-Mer
43° 5'40.08''N
5°52'58.30''E

Droits :
Contrat d'utilisation signé entre l'enquêteur et l'informateur spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion mis en oeuvre par l'association Histoire et patrimoine seynois (copie à la phonothèque).
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Archives sonores autour des femmes et des chantiers de La Seyne-sur-Mer

Type :
archives sonores
sound

Source :
3323

Citation

enquêteur : Kovacic, Katia, informateur : Giovannini, Monique, et commanditaire : Histoire et patrimoine seynois, “Témoignage d'une épouse d'employé des Chantiers navals de La Seyne-sur-Mer née dans les 1930 sur les conditions de vie à l'époque des chantiers et les modifications provoquées par la fermeture,” Portail du patrimoine oral, consulté le 23 novembre 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/116896.