Trois habitants du Luberon échangent sur l’histoire et la cuisine locales

Auteur(s) :
enquêteur : Jacquier-Roux-Thévenet, Nicole
informateur : Picou, Emmanuel
informateur : Picou, Paule

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9846
mmsh9846

Type :
archives sonores
sound

Description :
Les informateurs donnent des exemples d'expression et proverbes en occitan comme : ''Anèn cerca Molinàri'', “san creba” , “A l'an que ven ! E se sian pas maï, que nous fuguen pas mens” , “Se perdra bessai la grana de pijon, se perdra jamai aquela dei colhòns''.
L’entretien est un échange entre plusieurs informateurs qui croisent leurs souvenirs, réactualisent leurs connaissances. Les enquêteurs aussi apportent des éléments issus de leurs lectures d’archives. L’enquête débute par l’histoire d’un charpentier de Saint-Tropez appelé Molinari. L’informateur explique que cette histoire aurait donné l’expression provençale “Anèn cerca Molinàri” pour exprimer une affaire compliquée, délicate. Il est ensuite question des souvenirs divers de la vie d’autrefois : les violoneux, les bals, les lieux de sociabilité (cercles, cafés), la fête du village, le carnaval. Deux informatrices évoquent le bal avec musiciens ou au son du phonographe ou du pickup. De là, la discussion passe à l’apprentissage de la musique, l’orphéon municipal, la pratique du chant lors de fêtes familiales y compris de chansons “à la mode” parisienne. Enfin il est rapidement question de sujets divers comme les vieux objets gardés dans les familles, les rapports entre les villes d’Aix-en-Provence, Manosque et les campagnes, les grandes familles de la région. Les informateurs citent l’existence d’un chemin appelé “des huguenots” et le situent. Quelques anecdotes sont racontées, traitant du transport ferroviaire avant 1945 et la vie à l’époque. Les informateurs citent quelques éléments relatifs aux proverbes en provençal et discutent de sa prononciation. Une des informatrices donne une recette de soupe à l’ail, utilisée pour les lendemain de fête, le tian aux épinards, la sauce aux morues. Sont citées diverses recettes avant de discuter du gibassier, du repas et des pratiques de Noël d’une communauté religieuse à l’autre et d’utiliser l’expression “san creba” pour exprimer “manger à en crever” et le proverbe “A l'an que ven ! E se sian pas maï, que nous fuguen pas mens” autour de la bûche de Noël. Suivent quelques souvenirs du carnaval. Les informateurs échangent ensuite sur la recette de l’aïoli et ses variations selon les époques et les villages, les desserts. Un des informateurs cite une expression provençale “Se perdra bessai la grana de pigon, se perdra jamai aquela dei couillons”.

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
récit de vie
sociabilité villageoise
fête villageoise
légendaire toponymique
histoire locale
recette de cuisine
expression populaire
cercle
commensalité
bal
rivalité communale
Molinari, Jean André
années 1900
1945-1950
Noël
A l'an que ven
Se perdra bessai la grano de pijon

Date :
1978

Format :
1 bde
1h 30min

Langue :
français
occitan
fre

Couverture :
Saint-Martin-de-la-Brasque
43°46'22.31"N
5°26'23.03"E

Droits :
Contrat d'utilisation en cours de signature avec l'enquêteur.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Histoire et culture locales en Luberon

Type :
archives sonores
sound

Source :
71

Citation

enquêteur : Jacquier-Roux-Thévenet, Nicole, informateur : Picou, Emmanuel, et informateur : Picou, Paule, “Trois habitants du Luberon échangent sur l’histoire et la cuisine locales,” Portail du patrimoine oral, consulté le 25 avril 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/116721.