Un luthier explique comment est choisi le bois pour la fabrication du violon

Auteur(s) :
enquêteur : Claudot-Hawad, Hélène
informateur : Claudot, Pierre (1906-1996)

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=10036
mmsh10036

Type :
archives sonores
sound

Description :
Cet entretien fait partie d'une série réalisée par Hélène Claudot-Hawad, ethnologue, auprès de son père Pierre Claudot, luthier de profession. L’enquêtrice l'interroge ici sur le choix des bois pour la fabrication du violon : épicea (pour la table) et érable (pour le reste du corps de l'instrument), ébène pour la touche... Le luthier explique qu'il faisait appel à des débiteurs de bois spécialisés qui connaissaient bien le métier et recherchaient les bois en fonction des besoins de la fabrication. Les meilleurs bois d'érable pour la lutherie venaient des forêts denses des Alpes moyennes. En effet, pour être de bonne qualité, le bois doit se développer lentement, ce qui le rend dur et dense. Certaines écoles françaises de luthiers au XIXe siècle ont fait venir du Canada ou d'Amérique du Nord des érables à sucre qui sont également très beaux. Pour les épiceas, les meilleurs venaient de Suisse. Le luthier reconnait le bois de premier choix à l’œil autant qu’à l’oreille. C'est le bûcheron qui sait à quel moment le bois doit être coupé, en fonction de la lune. Le bois plus ancien est plus cher tout simplement parce qu'il est certain qu'il ne bougera pas. Aujourd'hui le bois est séché dans des étuves mais en tant que luthier, l'informateur n'a jamais expérimenté cette méthode. En effet, il conservait toujours du bois en avance qu'il surveillait par rapport à l'hygrométrie, au froid et aux insectes.

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
luthier
lutherie
sapin
geste de l'artisan
savoir-faire
érable
épicea
ébène
bûcheron
coupe de bois
lune
savoir sur les plantes
Atelier Granier et Barbet puis Barbet (1877-1934, Marseille)
Mangenot, Paul dit le Zon (1862-1941)
Audinot, Emile (1880-1941)
Bailly, Charles (1879-1957)
Claudot, Albert (1899-1980)
Deblaye, Albert (1874-1929)
Dieudonné, Amédée (1890-1960)
société Espinasse et Etienne
Gerome Famille (1892-1994)
Granier, André (1881-1924)
Granier, André dit Boubou (sd)
Laberte, Auguste (1849-1929)
Mangenot, Paul dit Le-Zon (1862-1941)
Millant, Bernard (1929- )
Morizot, Louis (1874-1957)
Morizot, René (1917-2001)
Quenoil, René (1947- )
Vatelot, Etienne (1925-2013 )

Date :
1981-07-18

Format :
1 cass.
21min

Langue :
français
fre

Couverture :
Courchevel
43°23'38.88"N
5°35'35.59"E

Droits :
Un contrat de dépôt a été signé entre l’enquêtrice et la MMSH spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion. Pour des raisons éthiques et juridiques une partie des échanges a été retranchée du fichier en ligne. La consultation de l'enquête dans son intégrité se fait sur place, à la phonothèque de la MMSH (Aix-en-Provence), sur demande motivée.
Extrait en ligne et réutilisation non commerciale autorisée
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Enquête ethnologique sur les luthiers de Mirecourt (Lorraine)

Type :
archives sonores
sound

Source :
3988

Citation

enquêteur : Claudot-Hawad, Hélène et informateur : Claudot, Pierre (1906-1996), “Un luthier explique comment est choisi le bois pour la fabrication du violon,” Portail du patrimoine oral, consulté le 11 mai 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/116548.