Entretien, taille et greffe des amandiers sur le plateau de Valensole
Auteur(s) :
enquêteur : Plume, Domnine
informateur : Arnoux, Marcel
informateur : Amiel, Maxime
Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=10554
mmsh10554
Type :
archives sonores
sound
Description :
Parlent parfois en provençal.
L’entretien porte principalement sur la culture et la taille des amandiers. L’enquêtrice est accompagnée d’un autre homme qui semble connaitre l’informateur et qui lui répète certaines questions en occitan. L’informateur, agriculteur et tailleur, cultivait plusieurs qualités d’amandes dont la “fourcouronne”, la “duchesse” ou la “béraude”. Il détaille dans un premier temps l’opération de greffe de l’amandier. Sans la greffe, les amandiers sont tous différents. Il y a deux grandes techniques de greffe, la greffe en fente et la greffe en écusson. Le greffon, la partie de l’arbre que l’on va greffer sur une base, se fait avec un arbre taillé l’année précédente. Il faut faire attention à la lune lors de l’opération de greffe : il est préférable de greffer lorsque la lune est “vielle” afin que la greffe prenne. L’informateur détaille les techniques de greffes puis aborde l'entretien des amandiers. C’est un arbre robuste, qu’il faut tailler toute l’année. Il les taille en forme de parapluie, et laisse une pousse à chaque branche. Un amandier bien entretenu sera plus productif et peut donner des amandes doubles (amande “philippine”). Autrefois, la culture de l’amande rapportait bien mais le principal problème était le gel. Il pouvait geler plusieurs années de suite ce qui posait de gros problèmes aux producteurs. Le gaulage des amandes se faisait à l’aide d’une gaule en bois, les meilleures étant en buis, en sorbier ou en noisetier. Pour l’opération de dégovage, l’informateur employait 5-6 femmes. Elles cassaient tout l’hiver chez elles et étaient payées au poids. Elles utilisaient pour cela une grosse pierre sur leurs genoux. Après la taille des arbres, le petit bois était gardé pour les boulangers, quant aux dernières amandes, les gens du village venaient les cueillir sur les arbres. Les troupeaux venaient paître au milieu des arbres et mangeaient les feuilles tombées. Aujourd’hui, il ne reste presque plus d’amandiers sur le plateau de Valensole. L’informateur parle ensuite des produits utilisés sur les arbres. Le principal traitement est leur taille régulière, mais il ajoutait aussi de la chaux sur les jeunes troncs, et parfois d'autres produits. Il y avait un cassoir à Puimoisson. Les femmes venaient trier les amandes et durant ce travail, elles discutaient et chantaient. Il était ouvert de novembre à mars et accueillait des femmes de tous âges. Les deux dernières minutes de l’entretien ont été enregistrées après, et la personne qui accompagne l’enquêtrice précise le sujet des rejets de l’amandier.
Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
amande
amandier
travail agricole
cassoir
greffe
ramassage des amandes
taille de l'arbre
technique agricole
travail des femmes
variété d'amandes
Date :
1992-01-30
Format :
1 cass. audio stéréo
wave
43min
Langue :
français
fre
Couverture :
Puimoisson
43.86317
6.12765
Droits :
Autorisation pour la diffusion de l’entretien en ligne.
Document en ligne et réutilisation non commerciale autorisée
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation
Relation(s) :
Amandiers, amandes et cassoirs en Haute-Provence
Type :
archives sonores
sound
Source :
4498