Témoignage d'un ancien cheminot, monteur électricien aux ateliers SNCF d'Arles, sur son métier et la vie aux ateliers

Auteur(s) :
enquêteur : Amellal, Kristel
informateur : 1126
informateur : 1127
commanditaire : Museon Arlaten

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9035
mmsh9035

Type :
archives sonores
sound

Description :
Il s'agit ici du second entretien avec l'informateur. Monteur électricien aux ateliers SNCF d'Arles, il se souvient des surnoms donnés aux cheminots et d'anecdotes drôles. Les cheminots des ateliers d'Arles avaient quelques activités extraprofessionnelles en commun : la chasse, la pêche, le bricolage, la passion du football et la tauromachie (courses libres et corridas). En dehors des ateliers, l'informateur fut électricien pour un entrepreneur de maçonnerie (travail au noir). Il était doué pour les travaux du bâtiment et il en effectua beaucoup dans sa propre maison. Pour lui, les cheminots formaient une grande famille dont la plupart des ouvriers étaient très compétents. De son point de vue, les ateliers et son grand nombre de cheminots qui y travaillaient profitèrent aux commerçants d'Arles. L'informateur raconte son travail d'électricien aux ateliers SNCF d'Arles, notamment la fabrication d'armoires électriques pour les barrières de passages à niveau et la réparation des grues Griffet. Il se souvient de certains cheminots qui fabriquaient illégalement des objets personnels (« perruques ») aux ateliers et qui les faisaient sortir en les envoyant par-dessus les murs d'enceinte. L'informateur explique que dans les années 1970, de nombreux cheminots décédèrent probablement à cause de l'amiante ou des peintures au plomb. Il a également assisté à des accidents de travail et a été syndiqué à la CGT pendant 15 ans jusque dans les années 1970. Quand il entra aux ateliers en 1957, son contremaître le prévint que les ateliers d'Arles fermeraient avant sa retraite. L'informateur participa aux manifestations contre cette fermeture. De 1979 à 1982, il travailla en Avignon puis revint aux ateliers d'Arles jusqu'à leur fermeture en 1985. Il termina sa carrière en 1989 à Miramas.

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
récit de vie
cheminot
pratique des surnoms
tauromachie
bricolage
maçon
passion du métier
rapport au travail
technique ferroviaire
langage professionnel
grue
électricité
électricien
ferronnerie
accident du travail
sécurité au travail
grève
cessation d'activité
loisirs
travail en perruque
atelier
maladie professionnelle
SNCF
Compagnie des Chemins de fer Paris-Lyon-Méditerranée
Ateliers SNCF d'Arles
Chaudronnerie de fer des ateliers SNCF d'Arles
Constructions Métalliques de Provence à Arles
années 1980
années 1970
1968
guerre d'Indochine
1er janvier 1985

Date :
2007-11-12

Format :
2 MD
1h 49min

Langue :
français
fre

Couverture :
Arles
43°40'35.94''N
4°37'40.09''E

Droits :
Contrat de dépôt et de diffusion signé entre le Museon Arlaten et l'informateur spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Témoignages sur les ateliers SNCF d'Arles

Type :
archives sonores
sound

Source :
2882

Citation

enquêteur : Amellal, Kristel et al., “Témoignage d'un ancien cheminot, monteur électricien aux ateliers SNCF d'Arles, sur son métier et la vie aux ateliers,” Portail du patrimoine oral, consulté le 26 avril 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/115779.