Témoignage d'un ancien cheminot, monteur électricien aux ateliers SNCF d'Arles, sur l'évolution de sa carrière professionnelle et son travail sur les appareils électriques
Auteur(s) :
enquêteur : Amellal, Kristel
informateur : 1137
informateur : 1153
commanditaire : Museon Arlaten
Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9044
mmsh9044
Type :
archives sonores
sound
Description :
L'informateur passa son examen (CAP et fin d'étude) d'électricien au lycée Pasquet en 1939. Reçu avec mention bien il fut engagé en tant qu'apprenti dans une entreprise. Pendant la guerre, il fit des chantiers de jeunesse et se retrouva prisonnier dans un camp à Berlin. Il y travailla alors comme soudeur (soudure électrique et soudure autogène). A son retour sur Arles un an plus tard, il travailla de nouveau chez son patron. Le 15 juin 1945, l'informateur réussit son examen SNCF et entra quelques jours plus tard aux ateliers SNCF d'Arles, qu'il quitta pour la retraite en 1977. Il choisit la SNCF car elle lui assurait la sécurité de l'emploi et une bonne place. Au cours de sa carrière aux ateliers, l'informateur monta en grade en passant des concours : entré en tant qu'ouvrier monteur électricien, il devint ouvrier spécialisé, puis il travailla au banc d'essai (contrôle des pièces), pour enfin devenir chef d'équipe électricien. Dans ce dernier poste, il dut également être expert (commande des pièces) pour des raisons de compression de personnel. Il explique en quoi consistait son métier de monteur électricien et détaille les objets fabriqués ou réparés lorsqu'il était chef d'équipe (groupes électrogènes, armoires électriques, contacteurs, grues Griffet, transformateurs électriques 13000 volts, palans). Il détaille, grâce à un dessin, l'intérieur d'un transformateur électrique et explique qu'il y avait beaucoup d'entraide entre les ouvriers, une très bonne ambiance et que la plupart de ses amis sont cheminots. Il se souvient qu'il pouvait également y avoir de la jalousie, essentiellement par rapport au rendement et à l'avancement. L'informateur relate les outils et des machines à disposition des ouvriers (pinces, établis, poste à soudure, ponts roulants), les risques d'accident de travail ou de maladies liées aux produits dangereux des ateliers, et des précautions à prendre (cheveux courts, lunettes de protection, visites médicales régulières). Il raconte enfin avoir été lui-même blessé et l'appel aux Prud'hommes pour définir les responsabilités de chacun.
Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
récit de vie
atelier
cheminot
chantier de jeunesse
vocabulaire technique
langage professionnel
électricité
carrière professionnelle
évolution du métier
histoire de l'entreprise
entreprise en difficulté
cessation d'activité
grue
entraide
prime
production
outil d'art et d'artisanat
amitié
amiante
accident du travail
Équipement de Protection Individuelle
sécurité au travail
rapport au travail
communauté pied-noire
machine-outil
maladie professionnelle
SNCF
Ateliers SNCF d'Arles
Vertier, Jacques
Fassin, Jean
Compagnie des Chemins de fer Paris-Lyon-Méditerranée
Forge des ateliers SNCF d'Arles
Atelier des roues et ressorts des ateliers SNCF d'Arles
Blanc, Edmond
Atelier de mécanique générale des ateliers SNCF d'Arles
1939
1942
Occupation allemande
1945
guerre de 1939-1945
1977
années 1950
Date :
2007-11-23
Format :
1 MD
1h 27min
Langue :
français
fre
Couverture :
Arles
43°40'35.94''N
4°37'40.09''E
Droits :
Contrat de dépôt et de diffusion signé entre le Museon Arlaten et l'informateur spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation
Relation(s) :
Témoignages sur les ateliers SNCF d'Arles
Type :
archives sonores
sound
Source :
2888