Témoignage d'un ancien cheminot des ateliers SNCF d'Arles et de Nevers sur sa carrière professionnelle et ses relations hiérarchiques
Auteur(s) :
enquêteur : Amellal, Kristel
informateur : Lassia, Léonce
commanditaire : Museon Arlaten
Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9055
mmsh9055
Type :
archives sonores
sound
Description :
Lors de ce deuxième entretien, un ancien cheminot des ateliers SNCF d'Arles puis de ceux de Nevers détaille les différences entre ces deux ateliers. Il arriva aux ateliers SNCF de Nevers en 1954. Les locaux venaient d'être achetés par la SNCF, ils étaient plus récents, plus grands et les appareils plus performants que ceux d'Arles. Les ateliers de Nevers s'occupaient de la réparation des locomotives à vapeur jusqu'à leur disparition, puis de celles à moteur diesel et enfin des électriques. Au contraire, les ateliers d'Arles ne réparaient plus les locomotives depuis le début du XXe siècle, mais possédaient un atelier des roues très important qui recevaient les roues des locomotives de tout le sud-est de la France. L'informateur suivit des formations pour la réparation des moteurs diesel à Nevers, puis il entra dans le service des méthodes où il dut créer des documents techniques de réparation des moteurs. De par sa compétence, il travailla sur l'étude et la fabrication de la locomotive diesel CC 72000, puis il devient coordinateur de la construction du premier TGV 0001 à turbine (1 seul exemplaire), ainsi que du premier TGV électrique (1972-1974). L'informateur est fier d'avoir été cheminot et considère qu'il a "l'esprit SNCF". Il parle des accidents de travail, de la sécurité aux ateliers SNCF et des problèmes de santé occasionnés par le port de gants en amiante et de la respiration de produits toxiques (peinture). L'informateur ayant commencé sa carrière comme ouvrier, il était assez proche de ceux de son équipe, ce qui lui valut parfois les reproches de ses supérieurs. Il explique les difficultés rencontrées avec les syndicats en tant que chef et avoir toujours eu de bonnes relations avec eux bien qu'il n'ait jamais été syndiqué. Il remarque que le syndicalisme a eu des répercussions sur les relations entre ses ouvriers et lui. Ces derniers fabriquaient parfois des « bricoles » aux ateliers, souvent de petites réparations d'objets domestiques. Il explique n'avoir rien dit lorsque c'était occasionnel et que c'était le fait d'un bon ouvrier. Il remarque enfin la grande différence qui existait entre une entreprise privée et une entreprise publique.
Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
récit de vie
cheminot
atelier
histoire de l'entreprise
locomotive
électrification
cessation d'activité
vocabulaire technique
langage professionnel
accident du travail
sécurité au travail
outil d'art et d'artisanat
amiante
Équipement de Protection Individuelle
rapport au travail
syndicat
grève
TGV
wagon
train
entreprise en difficulté
concurrence économique
rémunération à la tâche
Taylorisme
licenciement
travail en perruque
artisanat
maladie professionnelle
Ateliers SNCF de Nevers
Ateliers SNCF d'Arles
SNCF
Atelier des roues et ressorts des ateliers SNCF d'Arles
Chaudronnerie de fer des ateliers SNCF d'Arles
Atelier d'ajustage des ateliers SNCF d'Arles
Alstom
Giscard-d'Estaing, Valéry
EDF
Hilaire (M.)
Magasin d'outillage des ateliers SNCF d'Arles
Forge des ateliers SNCF d'Arles
Garcin, Maurice
années 1950
années 1910
guerre de 1914-1918
années 1900
1967
1972
Date :
2008-03-17
Format :
1 MD
2h 23min
Langue :
français
fre
Couverture :
Arles
43°40'35.94''N
4°37'40.09''E
Droits :
Contrat de dépôt et de diffusion signé entre le Museon Arlaten et l'informateur spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation
Relation(s) :
Témoignages sur les ateliers SNCF d'Arles
Type :
archives sonores
sound
Source :
2900