Témoignage d'un ancien cheminot, forgeron puis bobineur aux ateliers SNCF d'Arles, sur son histoire familiale et sa carrière professionnelle

Auteur(s) :
enquêteur : Amellal, Kristel
informateur : 1134
commanditaire : Museon Arlaten

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9061
mmsh9061

Type :
archives sonores
sound

Description :
Lors de ce second entretien, un ancien cheminot forgeron aux ateliers SNCF d'Arles montre des objets en cuivre qu'il a fabriqués (une arlésienne, une gansée et un gardian). Il explique comment il a construit ses objets à partir d'un modèle. Son grand-père était gardian dans une manade et sa famille est arlésienne depuis plusieurs générations. L'informateur bricole beaucoup depuis qu'il est à la retraite, notamment les fers pour les marques de manadiers. Son père était gardian, puis il est parti en usine de métallurgie pendant la première guerre mondiale. A son retour, il entra en tant que fraiseur aux ateliers d'Arles qui appartenaient alors au PLM. Les revenus étant trop faibles, l'informateur et sa famille coupaient du bois tous les dimanches, ils grappillaient le raisin et glanaient le riz ou encore les pommes de terre. Le frère de l'informateur (menuisier) et le père de son épouse (employé de gare) étaient également cheminots. Avant d'entrer aux ateliers SNCF d'Arles, l'informateur fit trois ans d'étude pour être forgeron, puis il travailla chez un patron serrurier. Il entra ensuite aux Chemins de fer de la Camargue où il resta huit ans. Il entra ensuite aux ateliers SNCF d'Arles en tant que forgeron. Il travailla sur un « mouton » ce qui lui créa des problèmes de dos. Il suivit alors une formation à Béziers pour devenir bobineur. Il travailla au bobinage jusqu'à sa retraite en 1976. L'informateur s'entendait très bien avec ses collègues cheminots. Il explique que pour lui la SNCF est comme une grande famille solidaire et que les cheminots étaient bien perçus par la population arlésienne. Beaucoup d'entre eux travaillaient aux arènes le dimanche, ou bénévoles dans des associations. Lors de son départ en retraite, l'informateur a fait un apéritif avec ses collègues cheminots qui lui ont offert des cadeaux, notamment un vélo.

Sujet(s) :
enquête
récit de vie
témoignage thématique
cheminot
atelier
bricolage
sculpture
ferronnerie
manade
gardian
histoire familiale
grappillage
généalogie
solidarité ouvrière
pratique des surnoms
rapport au travail
maintien des traditions
tauromachie
entreprise en difficulté
cessation d'activité
passéisme
syndicalisme
cuivre
Ateliers SNCF d'Arles
SNCF
Compagnie des Chemins de fer Paris-Lyon-Méditerranée
Forge des ateliers SNCF d'Arles
Chemins de fer de la Camargue
guerre de 1914-1918
Occupation allemande
années 1920
1968
1er janvier 1985

Date :
2008-05-06

Format :
1 MD
2h 20min

Langue :
français
fre

Couverture :
Arles
43°40'35.94''N
4°37'40.09''E

Droits :
Contrat de dépôt et de diffusion signé entre le Museon Arlaten et l'informateur spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion.
Consultable sur autorisation

Relation(s) :
Témoignages sur les ateliers SNCF d'Arles

Type :
archives sonores
sound

Source :
2907

Citation

enquêteur : Amellal, Kristel, informateur : 1134, et commanditaire : Museon Arlaten, “Témoignage d'un ancien cheminot, forgeron puis bobineur aux ateliers SNCF d'Arles, sur son histoire familiale et sa carrière professionnelle,” Portail du patrimoine oral, consulté le 23 novembre 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/115719.