Jean-Lucien Bonillo, professeur à l'école d'architecture de Marseille, revient sur son parcours académique et la fondation du laboratoire de l'INAMA
Auteur(s) :
informateur : Bonillo, Jean-Lucien
enquêteur : Ginouvès, Véronique
Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=12187
mmsh12187
Type :
archives sonores
Sound
Description :
Jean-Lucien Bonillo est professeur à l'école d'architecture de Marseille et directeur du laboratoire de l'INAMA. Il retrace son parcours académique pour devenir architecte : après une Terminale E en mathématiques et techniques, il fait Maths sup aux Lycée Masséna à Nice, puis décide de s’inscrire à L’École des Beaux-Arts et d’Architecture de Marseille qui s’implante à Luminy en 1967. Il y découvre avec enthousiasme la réalité du métier d'architecte, et sa dimension sociale. Il est touché par la réforme de 1968 qui marque la rupture avec le système « Beaux-Arts » et la création des Unités Pédagogiques d’Architecture. Il insiste sur le tournant que connaît l’architecture avec la volonté d’intellectualiser à nouveau cette profession. C’est ainsi qu’il valide son diplôme avec un travail de recherche sur "Les trois fenêtres marseillais”, sous la direction du sociologue Claude Prelorenzo. Il se dit très influencé par la lecture des architectes italiens comme Robert Venturi, Manfredo Tafuri et Aldo Rossi. L'entretien est l'occasion de faire le récit de l’historique de la création de l’INAMA - Intervention Architecturale en Milieu Ancien- qui est conçu au départ comme un groupe pédagogique. Ce groupe patrimonial s’inscrit en complément des groupes GAMSAU (Groupe de recherche pour l'Application des Méthodes Scientifiques à l'Architecture et à l'Urbanisme) et ABC (Architecture bio-climatique). Il évoque ses travaux au sein de l'INAMA, mais aussi ses recherches en amont dans les services d’archives (archives municipales, communales et de la chambre de commerce), en insistant sur l’importance des réseaux nationaux et internationaux, sans oublier ses échanges nourris avec les sociologues de ce qui était alors l’Université de Provence (intégré aujourd'hui à AMU). Il passe une thèse sur travaux, dans un souci de valoriser ses travaux scientifiques, en parallèle des travaux d’édition menés avec son épouse. La nécessité de passer son HDR se pose surtout pour devenir directeur de laboratoire. Il est guidé pour cela par Jean-Marie Guillon qui l’oriente vers un travail d’ego-histoire. Il note les répercussions positives sur sa carrière de son HDR soutenue en 2001. Il énonce enfin les sujets des thèses qu’il a pris sous sa direction, notant la résurgence de la thématique du "participatif" des habitants, thème en vogue dans les années 70. Passionné d'art, il répond sans hésiter à la dernière question de l'entretien "Quel métier auriez-vous aimé faire ?" : marchand de tableaux.
Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
chercheur(e)
Habilitation à Diriger des Recherches (HDR)
pluridisciplinarité
architecte
histoire urbaine
sociologie
patrimoine architectural
parcours d'historien
histoire contemporaine
professeur(e) d'université
Guillon, Jean-Marie
Prelorenzo, Claude (1941- )
INAMA
École nationale supérieure d'architecture de Marseille
Date :
2016-12-09
Format :
44.1 Hz 16 bits
1h 35min
Langue :
français
fre
Couverture :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence)
Droits :
Consultable sur autorisation
Relation(s) :
Entretiens enregistrés dans le cadre de l'ANR Histinéraires
Entretiens enregistrés dans le cadre de l'ANR Histinéraires
Conférences enregistrées de «L’écriture de soi des historiens», séminaire organisé dans le cadre du programme « La fabrique telle qu’elle se raconte » de l’ANR Histinéraires.
Type :
archives sonores
Sound
Source :
5203