Entretien avec un ancien appelé, parti en juillet 1951 pour 13 mois au sein d’un régiment d’artillerie à Bouïra, Algérie, à propos de son service militaire

Auteur(s) :
informateur : 1445

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=12237
mmsh12237

Type :
archives sonores
Sound

Description :
L’informateur est parti en Algérie en 1961, après avoir fait ses classes à Castres. A ce moment-là, son frère venait d’en revenir mais les deux frères n’ont pas échangé à propos de ce qui s’y passait. L’informateur dit que le terme “guerre” n’était pas employé, l’expression “maintien de l’ordre” étant l’expression officielle utilisée par le gouvernement et l’armée. Il livre ses premières impressions sur le pays en insistant sur le dépaysement qu’il a ressenti. Lorsqu’il évoque son affectation à Bouïra, l’informateur revient sur les actes de torture qu’il a entendus ou vus et parle du choc qu’il a éprouvé. Il s’exprime également sur l’événement qui a déterminé son retour précipité en France. En effet, blessé lors du passage d’un convoi militaire sur une mine, il a été laissé pour mort. Il est rapatrié, ensuite, dans différents hôpitaux du Sud-Ouest où il va passer 8 mois. Il dit qu’un changement professionnel s’est imposé par la suite, car ayant des séquelles physiques, il ne pouvait plus travailler dans l’agriculture. Ainsi, il fera sa carrière dans la fonction publique, en gestion du personnel. L’informateur revient sur les contacts qu’il a pu avoir, pendant son service et à son retour, avec la population musulmane, les Pieds-noirs et parle également des harkis, des FSNA, des fellagas. Au sujet de l’après “Algérie”, il mentionne qu’il cotise à la Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA) et participe à la commémoration du 19 mars que la fédération organise chaque année. Il dit regretter qu’il n’y ait pas plus d’ouvrages sur l’Algérie et émet des doutes sur le travail des historiens car, selon lui, “chacun fait son histoire”.

Sujet(s) :
enquête
récit de vie
militaire
opération militaire
service militaire
ancien combattant
violence
communauté pied-noire
communauté algérienne
politique gouvernementale
censure
torture
harki
commémoration d'un évènement
émotion
souffrance
exactions
interrogatoire
carrière professionnelle
Fédération nationale des anciens combattants d'Algérie, du Maroc et Tunisie
Front de Libération Nationale
guerre d'Algérie

Date :
1999-01-08

Format :
Mini-disque
1h 22min

Langue :
fre

Couverture :
Tarn-et-Garonne

Droits :
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Témoignages d'appelés en Algérie résidant en Midi-Pyrénées

Type :
archives sonores
Sound

Source :
850

Citation

informateur : 1445, “Entretien avec un ancien appelé, parti en juillet 1951 pour 13 mois au sein d’un régiment d’artillerie à Bouïra, Algérie, à propos de son service militaire,” Portail du patrimoine oral, consulté le 23 novembre 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/121325.