Une femme de médecin à Marseille témoigne des convictions familiales durant les années 1930 et la guerre de 1939-1945
Auteur(s) :
enquêteur : Coulomb, Hélène
informateur : Coulomb, Marie-Louise
Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=10355
mmsh10355
Type :
archives sonores
sound
Description :
En 1930, l’informatrice a 34 ans. Quoique mariée depuis 1918, elle habite chez sa belle soeur (grand-mère de l’enquêtrice) et ses beaux-parents. Ils ont une grande propriété à la campagne, près de Saint-Maximin, tenue par des métayers, et plusieurs appartements ou maisons en ville qu’ils louent (rue Croix-de-Régnier). Son mari fait des études de médecine puis exerce à la Timone. En 1935 il s’installe en radiologie. Elle déclare n’avoir pas été pour le Front Populaire. Elle aborde les congés payés, sa relation avec ses domestiques et les horaires de son mari. A cette époque, elle est hostile à l’aide aux Espagnols, à cause de sa crainte des Allemands. Son mari est mobilisé en 1939 sur la frontière italienne. Son fils entre aux chantiers de Jeunesse, puis, pour échapper au STO, s’emploie comme ouvrier agricole à Peynier chez un abbé qui en fait aide les Résistants. Son mari n’est pas résistant car il déteste les Anglais. Selon elle, tout le monde admirait Pétain. L’informatrice poursuit son récit sur des évènements de la libération : l’un de ses amis est arrété, il figure à tort selon elle sur une liste de collaborateurs. Elle déclare que son mari n’était pas résistant, et lie cela avec sa non adhésion au mouvement Croix-de-Feu. Elle n’écoutait pas Radio Londres. Elle évoque les problèmes de ravitaillement., les jeunes résistants exécutés sous les yeux de son fils au Tholonet, elle articule ce fait sur les exactions de résistants. Apprenant le débarquement des Américains en Provence, ils rallient Marseille à vélo. Elle évoque sans précision le bombardement dans lequel le pont du Boulevard National s’est effondré, la disparition de voisins Juifs, les alertes. L’informatrice revient sur la guerre de 1914, puis sur la guerre de 1870. Elle raconte avoir été élevée au couvent de l’Assomption. Son père qui aurait voulu s’engager mais se tue dans un accident. Elle se dit plus touchée par la guerre de 1939.
Sujet(s) :
enquête
récit de vie
éducation des filles
éducation religieuse
relation maître-serviteur
médecin
histoire familiale
Pétain, Philippe
guerre de 1939-1945
années 1930
guerre de 1914-1918
guerre de 1870
Guerre d'Espagne
Front populaire
Date :
1983-11-23
Format :
2 cass.
Langue :
français
fre
Couverture :
Eguilles
43°34'7.17"N
5°21'15.24"E
Droits :
Document en ligne et réutilisation non commerciale autorisée
Relation(s) :
Celles qui n'ont pas écrit
Type :
archives sonores
sound
Source :
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