Une directrice d’école fait le récit de son enseignement dans un quartier de Marseille jusqu’à sa retraite en 1954 en insistant sur la période de la deuxième guerre mondiale
Auteur(s) :
enquêteur : Peschard, Marie-Christine
informateur : Quesnault, Marguerite
Editeur :
Phonothèque MMSH
Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=10707
mmsh10707
Type :
archives sonores
sound
Description :
L’informatrice est institutrice à Marseille. Après avoir enseigné pendant deux ans dans une école mixte dans le quartier de la Barben, elle est nommée à la Cabucelle où elle travaille de 1934 à 1940 comme institutrice puis directrice jusqu’en 1954. A plusieurs reprises elle rappelle la bonne réputation de son établissement, ainsi que de sa propre notoriété, tout en insistant sur sa lutte contre l'infiltration des communistes dans l’école, qui selon elle amadouaient les enfants avec des friandises. Soucieuse de l’image de son établissement, elle s’oppose à la publication d’un article dans le quotidien communiste La Marseillaise. Pendant la guerre, elle se souvient que dans son établissement, au coeur d’un quartier ouvrier, les étrangers nés en France étaient nombreux, en particulier des Arméniens. Au niveau pédagogique, elle soutient l’apprentissage de la lecture par la méthode globale, appelée aussi méthode analytique. Elle raconte ses rapports au personnel de l’établissement, notamment une concierge syndicaliste avec qui elle était en conflit. Pendant la guerre de 1945, elle est témoin des bombardements de la base maritime de Marseille par les américains, car son école se trouvait à proximité. Elle cherche à rejoindre son mari qui travaille dans l’aviation et a été décoré de la Croix de guerre en 1914. Durant la seconde guerre il avait été mobilisé à Villefranche-sur-Saône, avec l’armée allemande. Malgré le refus de l’inspecteur, elle le rejoint en obtenant un certificat médical mais une fois sur place, n’étant pas de la région, elle rencontre des problèmes pour s’approvisionner en nourriture. Deux mois plus tard, malgré ses craintes de sa maison détruite par les bombardements, elle réintègre son appartement marseillais. Au niveau politique elle se proclame gaulliste se souvient de l’appel du 18 juin avec solennité.
Sujet(s) :
enquête
récit de vie
enseignant
relation de travail
rationnement alimentaire
bombardement
anticommunisme
relation maître-serviteur
Pétain, Philippe
De Gaulle, Charles
guerre de 1939-1945
Bombardement de Marseille
Appel du 18 juin 1940
Date :
Année universitaire 1982-1983
Format :
1 cass.
27 min
Langue :
français
fre
Couverture :
s.l.
Droits :
Contrats d'utilisation signés avec les responsables du programme universitaire.
Document en ligne et réutilisation non commerciale autorisée
Relation(s) :
Celles qui n'ont pas écrit
Type :
archives sonores
sound
Source :
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