Souvenirs des premières années de la Cité Radieuse à Marseille, des grands hommes qui l’ont visitée et de la mise en place des règles de vie et coutumes des habitants par une de ses premiers locataires

Auteur(s) :
enquêteur : Mercier, Serge
informateur : Lherisson, Suzanne
informateur : Fournier, Christine

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=10151
mmsh10151

Type :
archives sonores
sound

Description :
L’informatrice se souvient de l’histoire de la Cité Radieuse de Le Corbusier à Marseille. Elle évoque l’inauguration du bâtiment par Le Corbusier accompagné d’André Malraux. Elle cite l’architecte : “Je suis un homme de partout. Je n’ai qu’une attache profonde : la Méditerrannée”. Dans les propos de l’informatrice on ressent son amertume : les résidents n’avaient pas été invités à l’inauguration. Elle utilise souvent le terme de “souris blanches” pour désigner les 80 premières familles qui ont occupé l’immeuble au début. Cependant, il faut noter une certaine fierté et volonté de souligner qu’ils ont été les premiers à débarquer là, “qu’ils sont les ancêtres”. Pour désigner la Cité Radieuse, Le Corbusier utilisait aussi l’expression “machine à habiter”. Sont passées en revue les professions des résidents d’élite et aussi de ceux qui faisaient partie du comité d’honneur, parmi lesquels le maire de Marseille Gaston Deferre et le futur président de la république, François Mitterrand. L’informatrice se souvient que Le Corbusier venait quelque fois et passait du temps dans l’immeuble, en observant les choses. Elle évoque ses discutions en aparté avec lui. Sont visités les souvenirs du Festival d’Avant-Garde de 1956, la visite du sculpteur François Bouché, l’inauguration en 1971 de la plantation d’arbres. A ce propose l’informatrice explique la tradition instaurée par le collectif de planter un arbre au décès de chaque personne importante pour la Cité. Cette pratique ne sera pas respectée au décès de Le Corbusier en 1965. Enfin, les interlocuteurs discutent sur certains aspects de la sécurité, du règlement intérieur et des comportements aux marges, comme ceux des locataires qui essayaient de faire des pique-niques privés dans l’espace commun du niveau IX (la terrasse du toit), bien que cela soit interdit.

Sujet(s) :
enquête
récit de vie
témoignage thématique
espace urbain
architecture
vie associative
école communale
modernisation de la société
technique de construction
commerce - économie - service
sociabilité
mémoire collective
relation intracommunautaire
rituel funéraire
espace vert
aménagement urbain
Le Corbusier
Malraux, André
Defferre, Gaston
Mitterrand, François
Bouché, François (1924-2005)
années 1950
années 1970

Date :
2009-04-07

Format :
1 num
stéréo
1h 22min

Langue :
français
fre

Couverture :
Marseille
43°15'40.55''N
5°23'47.54''E

Droits :
Contrats d’utilisation et de diffusion signés avec l’enquêteur et les différents informateurs.
Document en ligne et réutilisation non commerciale autorisée

Relation(s) :
Une histoire de la Cité Radieuse de Le Corbusier à Marseille à travers des entretiens avec la Présidente d'honneur de l'association des résidents

Type :
archives sonores
sound

Source :
3553

Citation

enquêteur : Mercier, Serge, informateur : Lherisson, Suzanne, et informateur : Fournier, Christine, “Souvenirs des premières années de la Cité Radieuse à Marseille, des grands hommes qui l’ont visitée et de la mise en place des règles de vie et coutumes des habitants par une de ses premiers locataires,” Portail du patrimoine oral, consulté le 23 avril 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/116497.