Témoignage d'un ancien cheminot, électricien aux ateliers SNCF d'Arles et délégué syndical du personnel, sur sa carrière professionnelle, son métier d'électricien et son militantisme syndical
Auteur(s) :
enquêteur : Amellal, Kristel
informateur : Imbert, Guy
commanditaire : Museon Arlaten
Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9046
mmsh9046
Type :
archives sonores
sound
Description :
Lors de ce second entretien, un ancien cheminot monteur électricien montre trois de ses cahiers de troisième année d'apprentissage SNCF : le cahier de TCF (Technologie du Chemin de Fer), le cahier de Technologie Professionnelle de Base et le cahier sur le droit du travail. Après son apprentissage, l'informateur entra aux ateliers SNCF d'Arles en tant qu'ouvrier professionnel de 1ère classe (OPFL1). Suite à une compression du personnel SNCF, il quitta les ateliers d'Arles pour les intégrer à nouveau en 1957 en tant qu'électricien dans l'équipe d'entretien. Il s'occupa alors de la réparation d'appareillage électrique et la remise à neuf d'engins à vapeur. Cette équipe étant mobile, l'informateur travailla dans toutes les sections des ateliers. Il parle des maladies dues aux produits dangereux utilisés à la section de mécanique générale, des accidents du travail, notamment celui où il s'est électrocuté en réparant un tour électrique, et des consignes de sécurité à respecter. En 1968, la direction de la SNCF annonça officiellement la fermeture des ateliers SNCF d'Arles. Des manifestations de cheminots eurent lieu immédiatement. Dès lors, on assista au déclin du travail aux ateliers. L'informateur considère que ce n'est pas une fin de carrière digne des ouvriers des ateliers SNCF d'Arles. Au début des années 1970, il passa le concours d'EET (Electricien d'Entretien de Train) qu'il réussit. Il travailla quelques temps à Marseille avant de passer un concours d'entrée aux sous-stations. Après avoir réussi cet examen et fait une formation sur l'appareillage des sous-stations (électricité et électronique), il travailla à Marseille pendant quelques années (avec le grade d'ouvrier professionnel qualifié OPFLK). Il considère que ce sont les meilleures années de sa carrière car son travail était très intéressant et une très bonne entente régnait entre les cheminots. Il termina sa carrière en 1992 à la sous-station de Miramas, avec un grade de technicien position 13. En dehors de son travail, l'informateur adhéra à la CGT après son apprentissage. Il devint rapidement délégué syndical du personnel. Il explique également ses stages pour former les jeunes syndiqués CGT sur la "bataille des idées".
Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
récit de vie
cheminot
atelier
technique ferroviaire
électricité
vocabulaire technique
langage professionnel
apprentissage
locomotive
carrière professionnelle
évolution du métier
grue
mécanique
chaudronnerie
sécurité au travail
accident du travail
passéisme
Équipement de Protection Individuelle
histoire de l'entreprise
entreprise en difficulté
cessation d'activité
syndicalisme
rapport au travail
militantisme syndical
grève
transmission d'un savoir
machine-outil
vêtement de travail
maladie professionnelle
Ateliers SNCF d'Arles
Atelier des pompes et turbos des ateliers SNCF d'Arles
Chaudronnerie de fer des ateliers SNCF d'Arles
Atelier de mécanique générale des ateliers SNCF d'Arles
Atelier des roues et ressorts des ateliers SNCF d'Arles
SNCF
EDF
1968
1er janvier 1985
années 1970
La Vie du Rail
Date :
2007-11-29
Format :
2 MD
1h 59min
Langue :
français
fre
Couverture :
Arles
43°40'35.94''N
4°37'40.09''E
Droits :
Contrat de dépôt et de diffusion signé entre le Museon Arlaten et l'informateur spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation
Relation(s) :
Témoignages sur les ateliers SNCF d'Arles
Type :
archives sonores
sound
Source :
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