Témoignage d'un ancien cheminot, ouvrier et pompier aux ateliers SNCF d'Arles, sur le déroulement de sa carrière professionnelle

Auteur(s) :
enquêteur : Amellal, Kristel
informateur : 1138
informateur : 1139
commanditaire : Museon Arlaten

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9051
mmsh9051

Type :
archives sonores
sound

Description :
L'informateur entra aux ateliers SNCF le 1er février 1945 après avoir passé une visite médicale approfondie à la gare Saint Charles. Il se souvient de l'importance du service médical des ateliers. Il comprenait deux médecins, un titulaire et un remplaçant, une visite médicale avait lieu tous les matins et une visite de santé régulièrement. Avant d'entrer aux ateliers d'Arles, l'informateur travailla chez un patron serrurier qui le forma. Il entra ensuite aux CMP dans les forges pour les raffineries pendant la seconde guerre mondiale. Puis il décida d'entrer aux ateliers SNCF d'Arles car son père y était contremaître. Il débuta sa carrière comme manoeuvre aide chaudronnier à la chaudronnerie de fer, pour la terminer en 1980 avec le grade de chef de section. Au début, il s'occupa de la réparation des wagons tenders et des grues. En 1959, suite à une blessure il devint convoyeur. L'informateur décrit un outil spécifique : un tour vertical très haut qu'il a amené à Lille. Parallèlement à son métier de cheminot, l'informateur fut pompier volontaire aux ateliers et à la ville. Il se souvient avoir dut quitter son travail aux ateliers lorsqu'il fut appelé pour une urgence. Il s'occupait également des blessés des ateliers. Il termina sa carrière de pompier à la ville en 1984 avec le grade de lieutenant. Le règlement des ateliers était très sévère : il explique avoir été déjà puni pour s'être lavé les mains pendant les heures de travail. Il évoque l'ambiance aux ateliers assez bonne, bien qu'il y ait eu des rivalités entre les jeunes et les anciens. A partir des grèves de 1920, les ateliers SNCF d'Arles avaient perdu de l'importance. L'informateur se souvient du centenaire des ateliers en 1956 : il y avait des expositions de machines (locomotives, grues, etc.), de dessins et de photographies. Les ouvriers n'avaient pas travaillé ce jour-là, mais ils avaient donné des informations au public.

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
récit de vie
cheminot
atelier
accident du travail
carrière professionnelle
wagon
histoire de l'entreprise
entreprise en difficulté
grue
évolution du métier
déportation
train
locomotive
machine-outil
Ateliers SNCF d'Arles
Forge des ateliers SNCF d'Arles
SNCF
Gestapo
Atelier des roues et ressorts des ateliers SNCF d'Arles
Centre d'apprentissage des ateliers SNCF d'Arles
Constructions Métalliques de Provence à Arles
1945
guerre de 1939-1945
années 1980
1920
1956

Date :
2007-12-11

Format :
1 MD
50min

Langue :
français
fre

Couverture :
Arles
43°40'35.94''N
4°37'40.09''E

Droits :
Contrat de dépôt et de diffusion signé entre le Museon Arlaten et l'informateur spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Témoignages sur les ateliers SNCF d'Arles

Type :
archives sonores
sound

Source :
2896

Citation

enquêteur : Amellal, Kristel et al., “Témoignage d'un ancien cheminot, ouvrier et pompier aux ateliers SNCF d'Arles, sur le déroulement de sa carrière professionnelle,” Portail du patrimoine oral, consulté le 23 novembre 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/115755.