Une descendante d'Arméniens témoigne de l'exode de sa mère jusqu'à son installation à Marseille

Auteur(s) :
auteur personne morale : Paroles Vives
informateur : 1047
commanditaire : AD 13
enquêteur : Martel, Florie

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=8434
mmsh8434

Type :
archives sonores
sound

Description :
des expressions et des surnoms en arméniens sont utilisées par l'informatrice durant l'entretien
L'informatrice raconte avec beaucoup d'émotion comment sa mère a échappé à la mort durant le génocide et quel a été son parcours pour arriver en France. A Marseille elle s'est mariée à un Arménien veuf qui vivait à Berre. C'est à Berre que l'informatrice est née en 1928. Là-bas, ses parents louaient une parcelle de terrain sur laquelle ils cultivaient des légumes qu'ils revendaient ensuite. Son père est mort lorsqu'elle avait six ans. Sa mère se voit alors dans l'obligation de laisser l'informatrice et sa soeur dans un orphelinat chez les soeurs au Boulevard Baille. Deux ans après sa mère se remarie avec un Arménien et retrouve ses deux filles. Toute la famille obtient la nationalité française. Plus tard, l'informatrice rentre en apprentissage chez un tailleur. Elle se marie avec un Arménien et part s'installer à Aix-en-Provence avec lui. Durant l'entretien, elle insiste sur la souffrance endurée par ses proches et c'est à la mémoire de sa mère qu'elle accepte de témoigner. Elle parle également des liens familiaux en France et aux Etats-Unis et du rapport qu'elle entretien avec ses petits enfants. La famille se réuni pour les occasions importantes comme Noël et Pâques. A ces occasions ils mangent arménien (elle nous donne la recette détaillée du beurek, du dolma et des feuilles de vignes). Depuis son passage chez les soeurs, elle va aussi bien aux messes catholiques que grégoriennes, mais les cérémonies religieuses des membres de sa famille ont toutes été célébrées à l'église arménienne. L'entretien se conclu sur son sentiment identitaire en citant Aznavour : ''On a tous deux patries''.

Sujet(s) :
enquête
récit de vie
communauté arménienne
histoire familiale
vie associative
église arménienne
identité collective
arménien
vie de quartier
orphelin
couturier
transmission familiale
catholicisme
kurde
Croix Bleue
Légion étrangère
guerre de 1939-1945
Noël
Génocide arménien

Date :
2007-08-27

Format :
WAVE 44.1khz - 16 bits
carte SD
2h 31min

Langue :
français
arménien
fre
hye

Couverture :
Aix-en-Provence
43°31'29.67''N
5°27'14.92''E

Droits :
Droits cédés par contrat entre les informateurs, Paroles Vives, MMSH et AD13.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation
Document en ligne et réutilisation non commerciale autorisée

Relation(s) :
Mémoire orale des Arméniens des quartiers de Marseille et des Bouches-du-Rhône

Type :
archives sonores
sound

Source :
2092

Citation

auteur personne morale : Paroles Vives et al., “Une descendante d'Arméniens témoigne de l'exode de sa mère jusqu'à son installation à Marseille,” Portail du patrimoine oral, consulté le 23 novembre 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/115365.