Entretien dans le cadre de l’ANR-COLOSTRUM auprès d’une femme âgée de 37 ans, quatre jours après son accouchement dans la ville de Phnom-Penh au Cambodge

Auteur(s) :
enquêteur : Eve, Bureau
trad. : Malinda, To
informateur : 1249

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme - MMSH

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=10883
mmsh10883

Type :
archives sonores
sound

Description :
L’enquêtrice pose les questions en langue française et la traductrice traduit les questions et discute avec l’informatrice en langue khmère.
L'entretien a été enregistré dans le service maternité de l’hôpital Calmette (Phnom-Penh, Cambodge), le quatrième jour après l’accouchement du deuxième enfant d’une femme de 37 ans, agricultrice. L’entretien est ponctué de nombreuses interventions de la part de la mère de l'informatrice, de son mari et du médecin qui vient l'ausculter. L’informatrice était malade au cours de l’entretien (quintes de toux fréquentes). L’enquête débute sur la situation après l’accouchement car l’enfant a été amené dans le service de néo-natalité. L’informatrice parle de l’état de santé de son enfant et du premier biberon de lait artificiel. Le mari de l’informatrice intervient ensuite dans l’entretien. Il parle de la dation du prénom de son enfant. Il explique ensuite qu’ils ont choisi la maternité de l’hôpital Calmette pour leurs services spécialisés et compétents. Il aborde également le coût de l’accouchement, son rôle de père avec son fils aîné et sa surprise d’avoir un deuxième enfant. L’entretien reprend avec la mère qui explique que son enfant a reçu un premier biberon de lait artificiel dans le service de néo-natalité et un deuxième à son retour dans la chambre. Mais elle ajoute qu’elle n’a pas encore de montée de lait. Cependant, elle a essayé de mettre son enfant au sein trois ou quatre fois depuis la naissance. Elle rapporte à l’enquêtrice qu’elle n’a pas encore vu le colostrum. Elle ne se souvient pas de son expérience de l’allaitement avec son premier enfant. Elle compare avec les autres mères présentent à la maternité qui ont du liquide transparent environ deux jours après l’accouchement. L’informatrice explique que pour son premier enfant elle a mixé lait du commerce et allaitement. Elle explique également qu’elle suit les conseils du médecin pour donner le lait artificiel à son enfant. L’informatrice aborde son état de santé et explique qu’elle a de l’hypertension et doit se reposer. Au cours de l’entretien, le médecin rentre dans la chambre et pose des questions à l’informatrice sur son état de santé et l’ausculte. La mère de l’informatrice est présente et intervient ponctuellement dans la discussion avec le médecin. L’entretien reprend. L’informatrice explique qu’elle a donné à son fils aîné des biberons de lait artificiel en attendant d’avoir la montée de lait. Elle compare le colostrum et le lait maternel qui vient après, en rapportant que le premier lait est fluide mais le deuxième lait est plus visqueux. L’informatrice confie ensuite qu’elle a entendu parler pour la première fois du colostrum dans des publicités à la télévision. L’informatrice explique ensuite pourquoi elle a choisi de venir accoucher à l’hôpital Calmette. La mère de l’informatrice intervient ensuite jusqu'à la fin de l’enquête, l’informatrice s’est endormie au cours de l’entretien. La mère de l’informatrice aborde la question de la pratique du grillage au Cambodge, après l’accouchement pour la mère. La mère de l’informatrice raconte qu’elle a pratiqué le grillage pour la naissance de sa fille. Elle explique que sa fille reçoit des injections quotidiennes. Elle aborde également le rituel au Cambodge qui consiste à remercier les génies de la chambre. L’enquêtrice lui demande ensuite quelles étaient les pratiques à son époque concernant le colostrum. La mère de l’informatrice lui répond qu’elle donnait le colostrum car il n’y avait pas de lait artificiel pour compenser. Elle explique ensuite les pratiques de protection de la mère. Elle rapporte également qu’à son époque lorsque les mères n’avaient pas lait, elle donnait un peu d’eau en attendant la montée de lait. La mère de l’informatrice pense que c’est mieux de donner le lait maternel mais elle est inquiète que sa fille soit malade et qu’elle ne puisse pas allaiter. Elle ajoute qu’elle souhaite que sa fille donne le colostrum à son enfant, car elle veut suivre les conseils des médecins. Elle confie à l’enquêtrice qu’elle a entendue pour la première fois le mot colostrum à travers les médias (radio et télévision). Concernant la qualité du colostrum, la mère de l’informatrice répond qu’elle ne sait pas comment il est fabriqué. Cependant, elle ajoute que la qualité du colostrum dépend de la santé de la mère. Elle conseil aussi à sa fille de mettre le plus souvent son enfant au sein pour que cela favorise sa montée de lait

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
naissance
enfant
colostrum
allaitement
biberon
lait maternel
lait maternisé
rituel de naissance
accouchement
relation mère-enfant
grossesse
toucher
mère

Date :
2014-12-03

Format :
44.1 kHz 16 bits
49min

Langue :
français
khmer
fre
khm

Couverture :
Phnom-Penh
11.56245
104.91601

Droits :
Un contrat est signé.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
ANR COLOSTRUM - Cambodge

Type :
archives sonores
sound

Source :
4795

Citation

enquêteur : Eve, Bureau, trad. : Malinda, To, et informateur : 1249, “Entretien dans le cadre de l’ANR-COLOSTRUM auprès d’une femme âgée de 37 ans, quatre jours après son accouchement dans la ville de Phnom-Penh au Cambodge,” Portail du patrimoine oral, consulté le 23 novembre 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/120912.