Entretien dans le cadre de l’ANR-COLOSTRUM auprès d’une sage-femme dans le service de la maternité de l’hôpital Calmette la ville de Phnom-Penh au Cambodge
Auteur(s) :
enquêteur : Eve, Bureau
trad. : Malinda, To
informateur : 1254
Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme - MMSH
Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=10890
mmsh10890
Type :
archives sonores
sound
Description :
L’enquêtrice pose les questions en langue française et la traductrice traduit les questions et discute avec l’informatrice en langue khmère.
L'entretien a été enregistré dans le service maternité de l’hôpital Calmette (Phnom-Penh, Cambodge), auprès d’une sage-femme de 32 ans. L’enquête débute sur la définition des toas. L’informatrice explique qu’au niveau de la médecine, il n’y a pas de toas. Mais elle a remarqué que ce sont les personnes âgées qui désignent les aliments qui sont (un danger) toas pour la mère. Elle a remarqué qu’à cause de cette pratique, les mères qui viennent d'accoucher ne se nourrissent pas assez et donc n’ont pas assez de lait maternel. L’informatrice définit le toas, il se traduit dans la croyance khmère par les maux de tête les jours suivant la naissance, le fait de ne pas avoir de lait, ou encore des tremblements et des vertiges. L'informatrice explique que la croyance sur les toas au Cambodge est liée aux pratiques des personnes âgées. Elle aborde également les tâches qu’elle préfère dans son travail et celles qu’elle apprécie le moins. Elle explique qu’elle est en charge de la formation à l'allaitement auprès des mamans. L’informatrice explique aussi qu’il est possible de faire percer les oreilles à la maternité de son enfant en bas-âge à la maternité. Elle aborde les différents conseils qu’elle donne aux mères pour l’allaitement. Elle précise que certaines mères ne suivent pas ses conseils. L’informatrice aborde ces connaissances sur le colostrum. Elle raconte qu’elle a appris à l’école que le colostrum rendait intelligent. Elle précise également qu'elle donnera le colostrum à son enfant. Elle explique l’acte chirurgical de l'épisiotomie pour aider à l’accouchement. L’informatrice expose ensuite les conseils sur l’allaitement pour les mères qui n’ont pas assez de lait. Elle confie également à l’informatrice qu’elle souhaite allaiter son enfant car elle pense que c’est meilleur pour lui. Elle décrit la couleur du colostrum qu’elle a pu constater par sa proximité avec les mères qui allaitent. Pour elle, le colostrum est clair transparent, parfois un peu jaune et visqueux. Elle explique qu’il n’y a pas de différences entre les personnes aisés et les plus humbles sur le choix de donner des biberons de lait artificiel. Elle aborde également le sujet des compagnies de lait artificiel qui se rendent dans les chambres de la maternité. L’informatrice rapporte également qu’il est parfois difficile de faire comprendre les bonnes pratiques pour un bon allaitement à certaines mères. Elle explique qu’elle essaye de sensibiliser les familles et les personnes âges sur l’importance du colostrum et le fait de ne pas le jeter. La pratique du grillage au Cambodge est abordée. L’enquête se termine avec l’explication sur les traditions qui se mélangent avec le discours médical : les pratiques de protection de la mère par le port de vêtements chaud et la protection des enfants avec les lames posés au-dessus de la tête du nouveau-né dans le berceau.
Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
naissance
enfant
colostrum
allaitement
biberon
lait maternel
lait maternisé
rituel de naissance
mère
vue
toucher
pratique galactogène
alimentation de la mère
accouchement
sage-femme
Date :
2014-11-11
Format :
44.1 kHz 16 bits
53min
Langue :
français
khmer
khm
fre
Couverture :
Phnom-Penh
11.56245
104.91601
Droits :
Un contrat est signé.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation
Relation(s) :
ANR COLOSTRUM - Cambodge
Type :
archives sonores
sound
Source :
4800