En 1975, un ancien militaire, enseignant au sein de la coopération technique à Beyrouth évoque sa carrière et sa vie au Liban depuis son arrivée en 1964
Auteur(s) :
enquêteur : Battegay, Alain
informateur : Javelier, Roger
Editeur :
Phonothèque de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme
Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=12167
mmsh12167
Type :
archives sonores
Sound
Description :
L’informateur a fait sa carrière dans l’armée et depuis 1947, il est enseignant. Après la guerre, il entre à l’Ecole d’enseignement technique de l’armée de l’air à Saintes où il obtient un concours d’enseignement. Il passe également un brevet de technicien supérieur et devient, ensuite, directeur de l’Ecole de préparation à L'École de formation des sous-officiers de l'Armée de l'air au Laos et y travaille pour le compte de l’armée royale. Il entre à la coopération technique en 1964 et arrive à Beyrouth où il s’occupe du département électronique auprès de l’ambassade de France. Sa mission est importante car tout est à faire. En effet, il crée la section électronique du lycée technique de Tripoli, il participe à la formation de dépanneurs radio et télévision pour les frères bénédictins, il fait créer par ses élèves un récepteur radio télévision noir et blanc et termine l’installation technique d’un studio pour la télévision scolaire à Jounieh. Son installation à Beyrouth a été un peu difficile matériellement mais professionnellement il dit être très à l’aise car sa tâche a été facilitée par ses collègues et ses supérieurs. Au sujet de Beyrouth, il ne sent pas de dépaysement, la ville lui paraît être celle d’une province française et en ce sens il regrette le Laos. Il a des amis français et libanais et sent bien intégré. Il donne ensuite son point de vue sur la langue arabe qui est selon lui difficilement utilisable pour l’enseignement technique. Il enseigne en français et il existe un vocabulaire professionnel difficilement traduisible. Pour appuyer ses dires, il cite en exemple la tentative finalement abandonnée du lycée technique de Tripoli de créer un baccalauréat en langue arabe. L’informateur voit la coopération technique comme nécessaire pour le Liban mais selon lui, il faut adapter les méthodes au pays et ne pas les imposer. Au moment de l’entretien, l’informateur est en attente d’une mutation et s’apprête à quitter le Liban.
Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
coopérant
formation professionnelle
principes et méthodes pédagogiques
Date :
1975
Format :
1 bde
1 h 25 min
Langue :
français
fre
Couverture :
Beyrouth
N33°53'20''
E35°29'39''
Droits :
Contrat signé avec la dépositaire. Recherche des ayants droit en cours.
Consultable sur autorisation
Relation(s) :
Les français au Liban depuis 1945, une minorité allogène
Type :
archives sonores
Sound
Source :
4412