Un ingénieur est interrogé à propos des travaux de restructuration (1975-1995) de la Tour du Pharo à Marseille, conçue par André Devin en 1954
Auteur(s) :
enquêteur : Bartoli, Pascale
informateur : Dufay, Patrick
Editeur :
Aix Marseille Univ, CNRS, MMSH, Aix-en-Provence, France - Phonothèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=11843
mmsh11843
Type :
archives sonores
Sound
Description :
L'individu interrogé revient sur les deux opérations de réhabilitation : une première, pour restaurer l’aspect général de la Résidence la Tour du Pharo en constante dégradation qui s’est soldée par un échec ; une seconde, plus encadrée (Cabinet BEREC - Bureau d'étude de rénovation et d'économie de la construction) et en accord avec le Syndicat de copropriété. L'informateur retrace également les prémices de la construction avec la polémique soulevée par Gaston Deferre s’étant opposé au dernier moment à ce projet. D’autre part, il souligne l’importance de valoriser et de préserver cette édification qui malgré une disparité dans la composition graphique reste un bâtiment d’envergure, parfaitement inséré dans l’espace urbain. Les travaux qu’il a pu réaliser sont surtout destinés à remettre aux normes la tour qui présentait de nombreux risques pour les usagers : bétons fissurés, menaces d’effondrement, normes liées aux risques d’incendie défaillantes, baies vitrées vieillissantes. Il aborde également les démarches de suivi du projet avec un relevé exhaustif des défauts des façades et l’élaboration d’un cahier des charges complet prévoyant l’ensemble des travaux à réaliser dans le but de ne pas reproduire les erreurs lors de la première réhabilitation. Il précise que le chantier de construction a duré 12 mois pour un budget ne dépassant pas les prévisions (à savoir 4 millions de francs) avec comme principales démarches : renforcement du béton et des angles, remplacement des menuiseries, changement des allèges de Glazal (matériau composé d'Amiante et de ciment), nouveaux garde-corps, coloration nouvelle (confiée à l’architecte spécialisé Mme Sanson) mais en adéquation avec les exigences de l’ABF (Architecte des Bâtiments de France) par rapport à la co-visibilté de l’édifice avec le Fort Saint Nicolas (périmètre de 500m relatif au Code du Patrimoine). Des contraintes que l'informateur n’hésite pas à revendiquer en critiquant un détournement du projet d’André Devin et un « manque d’ambition » des pouvoirs publics face à ce type d’architecture.
Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
réhabilitation
peinture
histoire urbaine
logement collectif
matériaux de construction
quartier urbain
patrimoine classé
architecture
processus d'inscription patrimonial
protection du patrimoine
Defferre, Gaston
Devin, André
Trente Glorieuses
Date :
2002-04-30
Format :
1 mini cass. audio
46min 11s
Langue :
français
fre
Couverture :
Marseille
43.296346
5.369889
Droits :
Recherche des ayants droit en cours. Contrat d'utilisation signé avec l'INAMA.
Consultable sur autorisation
Relation(s) :
Représentations et transformations de l’architecture des Trente Glorieuses
Type :
archives sonores
Sound
Source :
5114