Récit d'expérience de militantisme associatif dans les quartiers populaires de Picon et de la Busserine, Marseille 14e

Auteur(s) :
enquêteur : Marchon, Yves-Leonardo
enquêteur : Ferraris, Benoît
informateur : Montarello, Séverin
commanditaire : Délégation interministérielle à la ville

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=8964
mmsh8964

Type :
archives sonores
sound

Description :
Dès son plus jeune âge, l'informateur fait partie de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne. Dans les années 1960, il travaille à l'ouverture du centre social de Picon, en collaboration avec Cécile Bosset, chargée de construire des centre sociaux par la Société Sociale et Immobilière de la caisse des dépôts. L'informateur est ensuite nommé par l'Alfa, directeur du centre social Picon et directeur de la maison de quartier de la Busserine. Dès les années 1940, il milite pour les congés payés et le travail des jeunes Il adhère à la CGT en 1944, puis il est élu délégué du syndicat. Dans les années 1950, il crée une maison familiale de vacances à Pramouton-les-Orres: il encadre des jeunes qui rénovent un hôtel en ruine. En 1966, il ouvre une fédération des maisons familiales de vacances. De 1972 à 1993, il préside l'organisme de maisons familiales les "villages Club du Soleil". Cet organisme ouvre alors six maisons familiales dans la moitié sud-est de la France. L'informateur fait également partie de la fondation Abbé Pierre depuis 1991. Il arrive dans le quartier Saint-Barthélemy en 1965. Il s'occupe alors des squatters pendant six ans. Il met en place également des ateliers de formation professionnelle et des ateliers pour les enfants. Il contribue ensuite à l'entretien du château de l'Escayole à Martigues, avec l'aide des familles du quartier. A son arrivée dans le quartier, l'informateur a remarqué les carences d'infrastructure (manque d'écoles, de transport, de moyens de communication ou encore de place) et d'organisation de l'éducation. Aujourd'hui, il est fier d'avoir contribué à un arrêté préfectoral rendant obligatoire la construction de locaux collectifs résidentiels habitables. D'après lui, la politique de la ville a permis de créer des liens sociaux, mais aujourd'hui elle s'occupe trop du caritatif et de la précarité.

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
politique de la ville
bidonville
migration italienne
migration espagnole
militantisme syndical
militantisme associatif
travailleur social
action sociale
impact de l'activité associative
logement subventionné
zone à urbaniser en priorité
vie de quartier
précarité
formation professionnelle
château
infrastructure urbaine
infrastructure de transport
insurrection
grève
principes et méthodes pédagogiques
Jeunesse ouvrière chrétienne
Mouvement Populaire des Familles
Villages Clubs du Soleil
Fondation Abbé Pierre
Berriche, Karima
Marty, Jacques
1920
années 1940
guerre de 1939-1945
années 1950
années 1960
années 1970
1983
années 1990

Date :
2008-04-08

Format :
1 fichier num. (WAVE)
1h 24min

Langue :
français
fre

Couverture :
Gardanne
43°27'14.42''N
5°28'9.93''E

Droits :
Contrat d'utilisation et de diffusion signé par l'informateur et les deux enquêteurs.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Archives orales sur la politique de la ville : site du Grand Saint-Barthélemy, Marseille 14ème

Type :
archives sonores
sound

Source :
2840

Citation

enquêteur : Marchon, Yves-Leonardo et al., “Récit d'expérience de militantisme associatif dans les quartiers populaires de Picon et de la Busserine, Marseille 14e,” Portail du patrimoine oral, consulté le 28 mars 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/117690.