Témoignage d'un ancien cheminot, électricien aux ateliers SNCF d'Arles, sur l'impact des ateliers sur la ville d'Arles, ses activités extra-professionnelles et les objets fabriqués par des cheminots

Auteur(s) :
enquêteur : Amellal, Kristel
informateur : 1137
informateur : 1153
commanditaire : Museon Arlaten

Editeur :
Phonothèque de la maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Contributeur :
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme

Notice originale :
http://phonotheque.mmsh.huma-num.fr/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=9048
mmsh9048

Type :
archives sonores
sound

Description :
Lors de ce second témoignage, un ancien cheminot électricien aux ateliers SNCF d'Arles s'exprime sur la place des ateliers dans la ville d'Arles. Selon lui, les cheminots étaient bien vus par les commerçants car ils avaient un emploi sûr et n'avaient pas de problème d'impayé et faisaient travailler les commerces. Les cheminots apportaient également à la ville une main d'oeuvre hautement qualifiée. Beaucoup furent employés par les arènes d'Arles lors des déplacements dans d'autres arènes de France car les cheminots ne payaient pas leur billet de train. L'informateur affirme que les cheminots étaient bien impliqués dans la vie locale. Après avoir suivi diverses formations, l'informateur répara des télévisions et des radios en dehors de son travail aux ateliers d'Arles. Selon lui, de nombreux cheminots pratiquaient ce genre d'activités extraprofessionnelles. Il montre et explique à l'enquêtrice un lampemètre pour les anciennes radios à lampe qui se trouve dans son atelier. Il se souvient que beaucoup de cheminots fabriquaient des objets en fer forgé que ce soit illégalement aux ateliers SNCF d'Arles ou chez eux. L'informateur a une table réalisée par un premier ouvrier de France des ateliers d'Arles. Il énumère et décrit des objets souvent fabriqués par les cheminots comme les crochets de raseteurs, les croix camarguaises ou encore les tridents. Chez lui, il a une croix de gardian fabriquée par son frère et un flamant rose fabriqué par son beau-père. L'informateur parle des quartiers de cheminots dispersés dans toute la ville d'Arles. Vers la fin de sa carrière, l'informateur fut promu chef de service. Il expose sa participation à la fabrication d'un appareil conçu aux ateliers d'Arles pour contrôler les tunnels des chemins de fer. Enfin l'informateur explique que la SNCF voulu l'embaucher à Marseille et le faire monter en grade, mais la direction des ateliers d'Arles n'accepta pas cette mutation.

Sujet(s) :
enquête
témoignage thématique
récit de vie
cheminot
atelier
bricolage
savoir-faire
formation professionnelle
vocabulaire technique
langage professionnel
radio
ferronnerie
forge
crochet de raseteur
cessation d'activité
carrière professionnelle
évolution du métier
travail des femmes
toponymie
travail en perruque
machine-outil
fer
Ateliers SNCF d'Arles
SNCF
Atelier des roues et ressorts des ateliers SNCF d'Arles
guerre de 1939-1945
1945
1956

Date :
2007-11-30

Format :
2 MD
1h 40min

Langue :
français
fre

Couverture :
Arles
43°40'35.94''N
4°37'40.09''E

Droits :
Contrat de dépôt et de diffusion signé entre le Museon Arlaten et l'informateur spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion.
Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation

Relation(s) :
Témoignages sur les ateliers SNCF d'Arles

Type :
archives sonores
sound

Source :
2893

Citation

enquêteur : Amellal, Kristel et al., “Témoignage d'un ancien cheminot, électricien aux ateliers SNCF d'Arles, sur l'impact des ateliers sur la ville d'Arles, ses activités extra-professionnelles et les objets fabriqués par des cheminots,” Portail du patrimoine oral, consulté le 25 avril 2024, http://stq4s52k.es-02.live-paas.net/items/show/115758.